Pour garantir les objectifs du service public de l’assainissement collectif, la Métropole dispose de 70 stations d’épuration sur son territoire. Ce nouvel ouvrage, qui peut traiter les eaux usées de 28 000 équivalent-habitant, soit 8 130 m3 d’eau par jour, vient consolider le dispositif.
De plus, un soin particulier a été porté au traitement architectural et paysager du projet. Ces ouvrages sont indispensables à la vie urbaine. Ils doivent donc s’intégrer au mieux dans leur environnement.
L’éco-performance
Chaque jour, l’équivalent de l’eau contenue dans trois piscines olympiques sera traité sur le site. Et ce, tout en protégeant les milieux naturels. En effet, grâce à un procédé biologique de filtration membranaire, l’eau traitée par la station d’épuration répond parfaitement aux exigences de rejet en milieu récepteur sensible.
Zéro nuisance pour les habitants
L’usine est équipée du procédé de désodorisation « verte », sans intrants chimiques et à faible bilan carbone, les riverains seront ainsi préservés des nuisances olfactives.
La sobriété énergétique
Des panneaux photovoltaïques permettent à l’équipement de créer, en partie, sa propre ressource énergétique. Des économies d’énergie sont par ailleurs réalisées par une régulation de l’aération, une récupération de l’énergie thermique pour le chauffage des bâtiments, et une climatisation des locaux par pompe à chaleur.
Intégré dans le paysage
L’esprit architectural de l’ouvrage rappelle, tout en restant sobre, l’origine de la région, les marais et les roselières. Il a été réalisé par hydrogommage, un procédé d’habillage architectural des façades novateur.