La réalité du changement climatique à l’échelle planétaire fait aujourd’hui, l’objet d’un large consensus au sein de la communauté scientifique internationale. Comme le précise le dernier rapport spécial du GIEC : « Toute augmentation supplémentaire de la température, aussi minime soit-elle, a son importance, d’autant plus qu’un réchauffement de 1,5 ºC ou plus augmentera le risque associé à des changements pérennes ou irréversibles, tels que la disparition de certains écosystèmes ». Face à ce constat, il est impératif d’agir.

Une stratégie globale sur le long terme
Inscrit dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, le plan climat-air-énergie fixe des objectifs de réduction des consommations d’énergie, de production d’énergie renouvelables, de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), d’amélioration de la qualité de l’air et d’adaptation aux conséquences du changement climatique à l’échelle d’un territoire. Adopté à l’unanimité en Conseil métropolitain du 16 décembre 2021, il définit un plan stratégique ainsi que des actions opérationnelles. La Métropole a la responsabilité de l’animer et de coordonner les projets portés par les acteurs locaux dans le cadre de cette démarche. Le plan climat-air-énergie nourrit aussi l’ensemble des autres programmes stratégiques métropolitains et garantit la cohérence des dispositifs au regard des enjeux climatiques, énergétiques et de qualité de l’air
Sa construction a fait l’objet d’un processus de co-élaboration assez développé. L’ensemble des partenaires économiques, environnementaux, ainsi que des collectivités territoriales et des organismes spécialisés ont participé, aux côtés de la Métropole, à la construction du projet
Pour instiller une dynamique, la Métropole a mis en œuvre ses propres compétences mais elle s’est aussi appuyée sur les engagements des acteurs du territoire dont dépend, en grande partie, l’atteinte des objectifs (à titre d’exemple, 67 % des émissions de GES du territoire proviennent des activités industrielles).

Cinq ambitions, treize axes, cent actions
La stratégie du plan climat-air-énergie(PCAEM) s’articule autour de cinq ambitions à l’horizon 2050
- Inventer une métropole neutre en carbone ;
- Réduire de 50 % les consommations énergétiques de l’ensemble des secteurs ;
- Couvrir 100 % des besoins de consommation d’énergie par des énergies renouvelables ;
- Diminuer de 50 % la population exposée aux pollutions atmosphériques et sonores pour préserver son cadre de vie et sa santé ;
- Adapter le territoire aux impacts du changement climatique pour assurer la pérennité de son développement.
Ces ambitions se déclinent en 100 actions, réparties en 13 axes d’interventions transversaux.
Ce plan d’actions est à considérer comme étant une première étape. Il s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue, destinée à poser les fondations d’une nouvelle approche des modes de production et de consommation.