Habitat, permis de louer, mobilité… la Métropole, puissance accélératrice des projets initiés

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Les conseillers métropolitains se sont réunis dans l’hémicycle du Pharo, jeudi 16 mars, notamment pour voter le premier Programme de Local de l’Habitat, véritable feuille de route permettant de guider l’action publique en matière de logement. Des délibérations importantes étaient également à l’ordre du jour en matière de mobilité.

« Le conseil de la Métropole de ce jour revêt une dimension particulière pour notre Métropole ! ». Dès l’introduction de son discours d’ouverture du conseil métropolitain du 16 mars 2023, Martine Vassal, la présidente de l’institution, a donné le ton.

Les 240 conseillers métropolitains devaient en effet s’exprimer sur 78 rapports, dont un était tout particulièrement attendu : le premier Programme Local de l’Habitat (PLH), voté à la quasi-unanimité. « Ce conseil marque l’aboutissement d’un travail constructif mené de concert entre les différents acteurs. La force de notre PLH tient à un point majeur : il s’est élaboré sur la base d’une large concertation avec l’ensemble des parties prenantes. Les communes, premiers relais de proximité, ont été au premier rang de ce processus de co-construction », a souligné la présidente de la Métropole. Et d’ajouter : « Ce PLH est une réussite parce qu’il inclut l’ensemble de la politique locale de l’habitat. Je mise beaucoup dessus ! »

« La Métropole se dote ainsi d’une feuille de route pour les 6 prochaines années, qui se décline en 30 grandes actions utiles avec certaines priorités fléchées, comme le traitement du parc existant se fragilisant qui est la première d’entre elles. Nous musclons notre jeu, au moment de la sobriété foncière, avec un travail réalisé auprès des 92 communes et une méthode volontariste leur donnant toute leur place », a mis en avant David Ytier, vice-président de la Métropole délégué au Logement, à l’Habitat, à la Lutte contre l’habitat indigne.

Approbation des programmes d’aménagement de deux PEM

« La politique de l’habitat n’est pas seulement celle du logement. Les questions de mobilité et d’environnement doivent, elles aussi, s’articuler avec les attentes des habitants », a poursuivi Martine Vassal. Les conseillers métropolitains ont ainsi voté plusieurs délibérations en matière de mobilité, dont l’approbation des programmes d’aménagement des pôles d’échanges multimodaux (PEM) de Frais Vallon, à Marseille, et de Camp de Sarlier, à Aubagne.

Le projet de PEM de Frais Vallon est inscrit dans le Plan de Mobilité métropolitain et constitue l’un des pôles d’échanges du Réseau express métropolitain (REM), en intermodalité avec les Bus à Haut Niveau de Service B3, B4, B5 et le métro M1. Il comprendra une gare routière équipée de13 quais, un parking vélo sécurisé de 50 places et un P+R de 150 places notamment.

Celui de Camp de Sarlier doit assurer l’intermodalité entre le réseau urbain d’Aubagne, principalement le Chronobus, et les cars interurbains à travers le Réseau Express Métropolitain. Le PEM sera desservi par les lignes interurbaines Aubagne-Aix et La Ciotat-Aubagne. Il s’agit d’un vaste projet incluant la création d’un parking relais pour un montant total estimé à 5,1 M€ HT.

Le permis de louer continue d’être développé

Sur un autre plan, la Métropole a décidé de candidater, en partenariat avec les associations de la Cité de l’agriculture et Graines de soleil, à l’appel à manifestation d’intérêt « Démonstrateurs territoriaux des transitions agricoles et alimentaires » (AMI) proposé par la Banque des territoires. Il vise à accompagner les territoires dans la transformation de leurs systèmes de production agricole et alimentaire. Les associations de la Cité de l’agriculture et Graines de soleil ont sollicité la Métropole pour co-piloter ce projet d’innovation sociale.

À noter enfin que, dans le cadre de la lutte contre l’habitat indigne et dégradé, les conseillers ont voté l’instauration de l’autorisation préalable de louer sur la copropriété Le Gyptis, à Marseille, et la résidence des facultés, à Aix-en-Provence. Afin de compléter et de renforcer le volet préventif, le permis de louer permet d’intervenir en amont de la signature d’un bail et de prendre les mesures nécessaires pour mettre aux normes les logements privés mis en location.

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