Depuis plusieurs années maintenant, la Métropole s’engage à limiter le gaspillage et à encourager une gestion plus circulaire des ressources. Son Plan de prévention des déchets ménagers et assimilés (PPDMA) fixe un cap clair : réduire de 10 % la production de déchets ménagers d’ici la fin de l’année.
En février dernier, cet engagement s’est renforcé avec l’adoption de la stratégie de promotion du réemploi visant à structurer une véritable filière locale et à multiplier les solutions pour allonger la durée de vie des objets.
Un objectif en phase avec la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), qui prévoit d’atteindre 5 % de réemploi/réutilisation des déchets ménagers d’ici 2030. Mais, pour y parvenir, ces pratiques doivent devenir un réflexe : c’est tout l’enjeu du mois du réemploi.
Réparer, une alternative au tout-jetable
Réparer un objet, c’est éviter un achat superflu et limiter l’exploitation des ressources. Pour encourager ce réflexe, la Métropole valorise le travail des artisans spécialisés. Présents sur tout le territoire, les Répar’acteurs interviennent sur les équipements du quotidien : électroménager, téléphones, vélos… Une alternative au remplacement systématique, qui permet de soutenir l’économie locale tout en réduisant les déchets.
Certains appareils peuvent aussi bénéficier d’une aide financière grâce au label QualiRépar. Ce dispositif offre un bonus réparation directement appliqué chez les experts agréés, rendant cette option plus accessible.
Donner ou réutiliser, des alternatives au tout-jetable
Lorsqu’un objet ne trouve plus sa place chez soi, il peut toujours être utile ailleurs. Donner, réemployer, transformer… autant de solutions pour éviter que des ressources ne se retrouvent prématurément à la benne.
Dans plusieurs déchèteries, des espaces de réemploi accueillent désormais les objets en bon état. Depuis janvier, quatre nouveaux sites ont ouvert à Éguilles, Rognac, Cuges-les-Pins et Aubagne, renforçant ce maillage de proximité. Les biens collectés sont ensuite confiés à des associations partenaires qui leur offrent une seconde vie à prix solidaire.
Les ressourceries, quant à elles, récupèrent, réparent et revendent des objets qui auraient autrement été jetés. Un modèle qui allie solidarité et économie circulaire.
Des initiatives pour limiter le gaspillage vestimentaire des textiles
Chaque année, près de 20 000 tonnes de textiles finissent dans les ordures ménagères du territoire. Pourtant, la majorité pourrait être réutilisée ou recyclée. Afin de limiter ce gaspillage, la Métropole a renforcé ses points de collecte et mène des actions spécifiques, notamment à travers la course des textiles, un défi organisé dans les écoles et auprès des agents métropolitains.
Dans les établissements scolaires, vingt écoles participent cette année à une collecte où un prix viendra récompenser les meilleures initiatives de sensibilisation. Si, l’an dernier, cette opération avait permis de détourner 16 tonnes de textiles des ordures, la Métropole entend bien dépasser ce chiffre pour cette nouvelle édition.
Cette année, le dispositif se déploie aussi chez les agents métropolitains : des colonnes dédiées sont installées dans plusieurs bâtiments pour faciliter le dépôt des textiles usagés.
Un mois pour tester, un engagement à prolonger
Le mois du réemploi n’est pas qu’un temps fort ponctuel, il est également l’occasion d’expérimenter de nouvelles pratiques et de découvrir les solutions locales pour réduire les déchets au quotidien.
Jusqu’au 30 avril, des stands éco sont installés sur divers lieux pour informer les habitants, leur proposer des conseils pratiques et les aider à identifier les alternatives adaptées à leurs besoins. Retrouvez le calendrier complet des animations sur le portail de gestion des déchets de la Métropole.
Pour suivre l’actualité et connaître les points de collecte et ressourceries les plus proches de chez vous, rendez-vous sur l’application ADOPTEZ LE REFLEXE ou sur le portail déchet de la Métropole.
