« En mettant en œuvre une politique d’achats publics responsables sur les volets environnemental et social, la Métropole dispose d’un puissant levier pour accélérer la transition écologique et favoriser l’inclusion”, déclare Pascal Montécot, 1er vice-président de la Métropole délégué à la Commande publique. « Le Spaser concrétise justement cette volonté. »
Des résultats probants
Le Spaser a été adopté le 7 octobre 2021 par le conseil de la Métropole. Deux années de travail collectif ont déjà porté leurs fruits. Le nombre de marchés passés par l’institution comportant des clauses ou des critères environnementaux ont doublé. Et il en va de même pour la prise en compte des
Les efforts de la Métropole ont plus particulièrement porté sur la formation et la sensibilisation des agents, la recherche de nouveaux prestataires et le déploiement de pratiques vertueuses en matière d’insertion sociale, de réduction de l’impact environnemental et d’identification de solutions innovantes.
Quelques exemples d’achats publics responsables
La Métropole a intégré, sur une partie du territoire de Marseille, des clauses d’insertion dans des marchés de nettoiement. 4 356 heures par an sur sept ans sont ainsi concernées. L’institution a aussi réservé des lots à des structures de l’insertion et du handicap pour ses fournitures de bureau. Aix-Marseille-Provence a également renouvelé des marchés d’insertion pour l’exploitation de certaines de ses déchèteries.
Concernant la réduction de l’impact environnemental, la notification, fin 2023, d’un marché métropolitain de composteurs individuels va permettre de répondre aux besoins des usagers en matière de compostage à domicile des déchets alimentaires. 47 000 composteurs sur quatre ans vont ainsi été commandés.
Sur le plan de l’innovation, la Métropole a relayé 8 appels à solution, 45 appels à manifestation d’intérêt et 4 avis d’information sur la plateforme d’innovation métropolitaine.
Enfin, la direction des achats a œuvré au déploiement de solutions innovantes par le biais de la coopération avec les secteurs de la recherche pour aboutir à des contrats de R&D, notamment en matière d’étude des eaux métropolitaines, de microplastiques, d’achat de bornes intelligentes permettant la collecte de micro-déchets dans l’environnement…
Des objectifs ambitieux
En 2022, les dépenses engagées par la Métropole, via les marchés publics et les centrales d’achats, représentent 903 M€ TTC. Elles concernent près de 2700 fournisseurs, dont 320 sont issus de l’économie solidaire, soit 1,8 % des dépenses de la Métropole.
En 2025, 100 % des marchés notifiés dans l’année devront comporter des considérations environnementales et 30 % des considérations sociales, et ce tout en réalisant 5 % des achats métropolitains auprès d’entreprises relevant de la sphère de l’économie sociale et solidaire.
Concrètement, le Schéma de promotion des achats publics socialement et écologiquement responsables favorise :
- l’égalité entre les sexes, l’inclusion et la lutte contre les discriminations à l’embauche,
- la transition énergétique et écologique, le respect des espaces naturels et de la biodiversité, l’amélioration de la qualité de l’air,
- la croissance et la relance de l’économie en facilitant l’accès des PME aux marchés publics et en stimulant l’innovation locale.