Salon du livre métropolitain – Les expositions

Un livre déployé : les rivières d’Athènes
de Sylvain Maestraggi

Tous les jours jusqu’à 18h30 – Salle Kalymnos

Exposition photographique à l’occasion de la parution de l’ouvrage Les rivières d’Athènes (2025, Zoème). En partenariat avec la Librairie-Galerie Zoème.

L’agglomération d’Athènes a connu au XXe siècle une croissance urbaine extrême. Les cours d’eau ont été canalisés, recouverts, changés en boulevards ou en égouts. Confrontée depuis longtemps à la pollution atmosphérique, la ville s’affronte aujourd’hui au risque climatique. Espaces de renaturation potentielle et facteurs d’inondation saisonnière, les rivières occupent une place irrésolue dans l’écologie de la ville. Les rivières d’Athènes restitue les explorations photographiques de Sylvain Maestraggi le long de ces rivières, mettant en jeu le regard que nous portons sur le contexte urbain et la place qu’y tient la nature, à la fois comme forme et force survivantes d’un paysage disparu et comme utopie d’un monde réconcilié. Athènes a en ce sens une double valeur symbolique : celle d’être une ville de fondation – la rivière Ilissos, recouverte dans les années 1950, fut longtemps le lieu de pèlerinage des voyageurs et des peintres, qui venaient y retrouver le décor du Phèdre de Platon – ; et celle d’une capitale moderne, intégralement née de l’urbanisme des XIXe et du XXe siècles et de ses suites. Les photographies de Sylvain Maestraggi sont accompagnées de textes et documents divers (cartes, reproductions de tableaux, photographies vernaculaires) mettant en perspective l’histoire des rivières d’Athènes.

Initié à la promenade urbaine à Marseille dans les années 2000, Sylvain Maestraggi mène un travail artistique à la rencontre de la photographie et de l’écriture, qui prend la pratique de la marche comme instrument et le récit comme modèle. Révélateurs de la géographie, des usages et de la mémoire des lieux, ses différents projets sont centrés sur l’expérience du paysage. Il a publié : Marseille, fragments d’une ville (L’Astrée rugueuse, 2013) et Waldersbach (L’Astrée rugueuse, 2014). Il est également l’auteur avec Christine Breton de Mais de quoi ont-ils eu si peur ? (Éditions Commune, 2016, Prix Walter Benjamin 2021).


Les voyages d’Astérix et Obélix

Tous les jours jusqu’à 18h30 – Cour demi-lune

Exposition proposée par le collectif marseillais Bim

Et si l’on suivait Astérix et Obélix autour du monde ? De la Gaule à la Grèce, de l’Égypte à l’Inde, sans oublier l’Espagne, l’Amérique ou encore le Portugal, cette exposition ludique et familiale vous emmène à la découverte des douze plus grands voyages des célèbres Gaulois. À travers planches de bande dessinée, cartes, anecdotes et clins d’œil à l’actualité, on redécouvre avec humour les cultures visitées par nos héros moustachus. Chaque étape raconte une aventure drôle et pleine d’humanité, tout en abordant des thèmes très actuels comme l’écologie, le sport ou la liberté des peuples. Une belle façon de voir le monde avec le sourire, en compagnie de personnages qui, depuis 65 ans, n’en finissent pas de faire rire et réfléchir.

Athènes et ses îles
de Jean Paul Olive

Tous les jours jusqu’à 18h30 – Salle Ithaque

Exposition de photographies de Jean Paul Olive

« Athènes et ses îles, nous pourrions dire aussi Athènes et ses filles. On perçoit le fil d’Ariane entre celles-ci, et la connexion millénaire avec la Capitale, la patrie-mère. Tous les Grecs, y compris ceux partis loin, ont une île de prédilection. Pour les rencontrer, il m’a suffi de me laisser porter par les flots et laisser filer les années. Heureux qui comme Ulysse… »

Découvrez Athènes et ses îles sous un jour nouveau, à travers le regard du photographe Jean Paul Olive, qui saisit les scènes de rue, les visages, les bâtiments et animaux croisés sur son chemin.

Work in progress
d’Alicia Martín

Installation artistique

Tous les jours – Escaliers principaux

Alicia Martín est une artiste plasticienne espagnole née en 1964 à Madrid, connue pour ses installations spectaculaires mêlant livres et architecture. Elle explore la mémoire collective, la circulation du savoir et le rapport physique que nous entretenons avec les objets culturels, notamment à travers des œuvres où les livres semblent jaillir des murs ou se déverser dans l’espace public. Son travail a été exposé dans de nombreuses institutions internationales.

Invitée en résidence artistique du 1er octobre au 20 décembre 2025  par la Métropole Aix-Marseille-Provence et son centre d’art métropolitain Polaris, Alicia Martín confectionnera une installation sculpturale éphémère au fur et à mesure des étapes de sa résidence, à partir d’un ruban de Möbius de grand format.

Le ruban de Möbius est une bande unidirectionnelle à bord unique, qui empêche de distinguer son sommet de sa base, son intérieur de son extérieur. Cette représentation symbolise le caractère commun de la culture méditerranéenne, en perpétuel mouvement et transformation.

La structure produite est en fer et mesure 5,50 x 4,50 mètres. Elle sera habillée d’un assemblage de quelques 5000 livres pendant la résidence.