Le Salon du livre métropolitain revenait à la Citadelle de Marseille, les 17, 18 et 19 octobre, pour une deuxième édition placée sous le signe de la Grèce, pays fondateur de la cité phocéenne et source d’inspiration pour le monde méditerranéen.
L’événement a mis en lumière le livre et tous ses acteurs du pourtour méditerranéen, à travers vingt-cinq conférences et rencontres réunissant près de cinquante auteurs et traducteurs venus d’Athènes, Thessalonique, Palerme et d’ailleurs. Un banquet littéraire de cent convives est venu prolonger ces échanges autour de la cuisine grecque, entre causeries savoureuses et dégustations thématiques.
De belles surprises
Mer, archéologie, cinéma, musiques, chants, danse… pendant trois jours, la Grèce s’est déployée dans toute sa richesse, avec de belles surprises, dont la présence du grand cinéaste Costa-Gavras.
Trois expositions photographiques ont également rythmé ces journées : Les rivières d’Athènes de Sylvain Maestraggi, Athènes et ses îles de Jean-Paul Olive, ainsi qu’une exposition consacrée aux voyages d’Astérix et Obélix, à l’occasion de la sortie du nouvel album en octobre.
Un grand rendez-vous culturel et festif
De nombreux ateliers d’écriture, des conférences musicales, des projections documentaires et des rencontres autour du polar grec sont venus enrichir cette programmation. Les familles et les plus jeunes ont profité d’animations ludiques, de lectures dansées et de surprises disséminées dans les jardins de la Citadelle.
Enfin, la fête a été au cœur de l’événement avec des danses et chants traditionnels grecs, des concerts de Rebétiko, du Haïdouti Orkestar et de la talentueuse Dafné Kritharas.
Ce grand rendez-vous culturel et festif, symbole du dialogue méditerranéen et du rayonnement métropolitain, a ainsi réuni plus de 15 000 visiteurs.
Le prix littéraire 2025 célèbre un roman grec
Le prix littéraire du Salon du livre métropolitain a été décerné à Akis Papantonis pour Le dernier des ours. L’ouvrage, traduit du grec par Hélène Zervas et Michel Volkovitch et publié aux éditions Miel des anges, a séduit le jury par sa force poétique et la qualité de sa traduction. Doté de 10 000 €, ce prix illustre l’engagement de la Métropole Aix-Marseille-Provence en faveur de la culture et de la création littéraire. « Je remercie la Métropole pour cette distinction, ce prix est un moteur qui me pousse à continuer », a précisé l’auteur.