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Jeudi 28 août, la remise des prix du concours « L’eau, Capital Bleu » s’est tenue dans l’hémicycle du Pharo. Organisé par la Métropole en partenariat avec France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur, cet événement invitait les jeunes métropolitains à réaliser un court-métrage sur la préservation de l’eau. Une belle occasion pour les participants de s’initier à la réalisation.

Dans l’hémicycle du Pharo, les lumières se sont éteintes pour faire place au cinéma du festival Capital Bleu ! Jeudi 28 août, la Métropole Aix-Marseille-Provence et France 3 Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) ont invité les lauréats du concours « L’eau, Capital Bleu » à venir recevoir leur trophée, et à assister à la projection des quatre courts-sélectionnés. Cette cérémonie faisait en effet suite à un appel à projets destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, étudiants ou habitants du territoire.

Les réalisations gagnantes vont désormais être diffusées dans les cinémas métropolitains ainsi que sur France 3, le 7 novembre prochain. L’occasion pour la Métropole de mettre en lumière les jeunes talents du territoire, tout en sensibilisant le grand public aux enjeux liés à la ressource eau.

Des projets engagés pour raconter l’eau autrement

Le court-métrage Sur les traces de l’eau à Marseille suit des sportifs depuis les sources souterraines de la Sainte-Baume, en passant par l’Huveaune jusqu’à la mer et les calanques. Ce documentaire pédagogique et accessible vise à retracer le parcours de l’eau. Hors-concours, ce projet a tout de même remporté le prix spécial GEMAPI.

 « J’avais déjà pensé réaliser un court-métrage du type qui sensibiliserait les spectateurs sur la préservation de l’eau. L’appel à projets est tombé au bon moment et j’espère qu’il permettra d’augmenter la visibilité du court-métrage », indique sa réalisatrice Irène Assens Mignon, trophée en main et sourire aux lèvres.

Avec un scénario futuriste qui porte sur les inégalités d’accès à la ressource, le court-métrage Mon trésor engage la réflexion du public sur le partage de l’eau et les problématiques d’accès futures.

« Quand j’étais petite, j’aimais me promener près des ruisseaux, avec mon grand-père, et j’ai vite compris que cette ressource était indispensable pour notre survie, bien qu’elle soit de plus en plus menacée. Cela me tenait à cœur de réaliser cette dystopie qui rappelle clairement que l’eau est un bien commun et qu’on devrait tous y avoir accès sans exception », souligne Joan Barts, étudiante en cinéma.

Plus artistique et introspectif, Postcard From Marseille explore la relation que nous entretenons avec notre environnement ainsi que les impacts actuels sur la ressource à Marseille, notamment dans le parc national des Calanques.

« Nous sommes nées ici, donc c’était une évidence de travailler pour notre Métropole et de mettre en valeur notre projet. Au début, on pensait que le thème de l’eau serait difficile à traiter. Mais on a pensé au lien fort entre les Marseillais et la mer. Ça nous a amenées à nous demander ce que la Méditerranée représente pour eux », ont détaillé les coréalisatrices Marie Abega et Agathe Gay Ricard du jeune studio qu’elles viennent de créer : Channel Rose Production.

Enfin, Silence Bleu aborde, en mêlant forme poétique et tonalité dramatique, la question de la sécheresse et du renouvellement de l’eau, éveillant la conscience du public sur cet enjeu.

« Nous avons participé à ce challenge pour sensibiliser les spectateurs à l’importance de préserver l’eau, une ressource précieuse qui n’est malheureusement pas éternelle », explique la lauréate Ambre Jechoux.

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