Mobilité, environnement, aménagement… la Métropole accélère sur tous les plans !

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Les élus métropolitains ont souhaité aller à la rencontre des citoyens et des acteurs du territoire pour leur présenter le bilan de mi-mandat 2020-2023 et dévoiler plusieurs grands engagements en matière de mobilité, d’environnement, d’aménagement… Avec la volonté clairement affichée de commencer à mettre le cap sur 2035 tout en accélérant l’intégralité des projets lancés ou envisagés !

La Métropole Aix-Marseille-Provence passe la cinquième prouve à tout le monde qu’elle accélère et avance sur tous les projets ! Après quatre rendez-vous thématiques autour des grandes politiques publiques structurantes portées par l’exécutif (économie, aménagement-habitat-sport-culture, environnement, et mobilité), la présidente de la Métropole, Martine Vassal, et l’ensemble des élus métropolitains ont présenté, jeudi 22 juin, au Silo, devant 1600 personnes, les perspectives et les ambitions de l’institution pour développer le territoire à horizon 2035.

 

4000

personnes, au total, ont assisté à l’ensemble des temps de présentation du bilan mi-mandat de la Métropole, de Venelles à Aubagne, en passant par La Ciotat, Cabriès et Marseille !

Dans la grande salle du Silo comble pour l’occasion, Martine Vassal, les élus métropolitains ainsi que de nombreux représentants et experts de la société civile ont dressé les contours de la Métropole de demain. Après avoir décliné les multiples actions de l’Exécutif sur de nombreuses thématiques spécifiques, fin mai et début juin, dans plusieurs villes du territoire, l’heure était à la projection et à l’annonce de nouvelles grandes ambitions. « Bâtir les villes et villages méditerranéens de demain en accélérant la révolution des mobilités », « Relever le défi du climat et de l’énergie » et « Innover, rayonner et préparer l’économie et les emplois du futur » : les tables rondes organisées ont permis de prendre la mesure des ambitions de la Métropole.

Rattraper le retard et anticiper le coup d’après

« Ensemble, nous relevons les défis du climat, de l’économie, de l’aménagement, de l’habitat, de la cohésion sociale, du sport et de la culture. Il nous reste encore une bonne part du chemin à parcourir, mais la Métropole est une puissance accélératrice de projets. Vous l’observez partout autour de vous, dans les 92 communes de notre métropole : les chantiers fleurissent et nos réalisations voient le jour dans tous les domaines. Ensemble, nous surmontons les controverses par le travail. Nous transformons les revendications des habitants en projets concrets et collectifs. Nous rattrapons un retard accumulé ces 60 dernières années, notamment en matière de mobilité ! », a affirmé en introduction la présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence.

Et d’ajouter : « À présent que le bilan est dressé, nous devons avancer, accélérer mais également anticiper le coup d’après. C’est pour cette raison que j’ai souhaité, aujourd’hui, présenter nos ambitions pour poursuivre notre action, avec 35 nouveaux grands engagements, d’ici à 2035, qui s’inscrivent dans le cap que je porte pour les années à venir ! »

Mobilité et urbanisme : bâtir les villes et les villages méditerranéens de demain

Après un témoignage inspirant d’Aziza Akhmouch, chef de division « politiques urbaines et développement durable » à l’OCDE, soulignant notamment qu’Aix-Marseille est l’une des métropoles qui a le plus de potentiels face aux défis actuels et futurs, une première table ronde s’est tenue sur le thème : « Mobilité et urbanisme : bâtir les villes et villages méditerranéens de demain ». « Aujourd’hui, les défis auxquels nous faisons face nous obligent à changer de braquet. Par notre histoire, notre identité, nos excellences, nous sommes par essence une métropole d’expérimentation. C’est ici que s’inventent les villes et villages méditerranéens de demain, parce que nous sommes une terre d’innovation », a tout d’abord indiqué la conseillère métropolitaine Laure-Agnès Caradec. Un constat partagé par l’architecte Corinne Vezzoni : « Les villes et les villages se trouvent à l’aube d’une nouvelle page de leur développement. La qualité de vie et les exigences climatiques ou environnementales imposent de revoir en profondeur notre conception des espaces, à la fois sur l’habitat et l’activité ».

« La Métropole, à travers son Programme local de l’habitat, a un rôle important à jouer pour sortir de cette crise » – Arnaud Bastide, président de la FPI Provence

David Ytier, le vice-président de la Métropole en charge de l’Habitat, du Logement, et de la Lutte contre l’habitat indigne, est revenu sur « le PLH, le Programme local de l’habitat, qui constitue réellement notre feuille de route pour les cinq prochaines années. L’enjeu est de franchir le pas du logement subi au logement choisi, relancer le parcours résidentiel et permettre de se loger dignement. » « Car il faut souligner que nous traversons une crise sévère du marché du logement, qui souffre d’un tarissement à la fois de la demande et de l’offre. La Métropole, à travers son Programme local de l’habitat, et ses politiques publiques, a un rôle important à jouer pour sortir de cette crise », a précisé Arnaud Bastide, président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI) de Provence.

« La Métropole ambitionne un développement économique destiné à faciliter l’accès à l’emploi et l’inclusion sociale, notamment des populations les plus fragiles, ainsi que de soutenir les initiatives et les acteurs favorisant cet objectif d’équilibre territorial », a, de son côté, insisté le vice-président Martial Alvarez, tandis que Henri Pons, VP de la Métropole, est revenu sur « la révolution des mobilités que nous avons engagée pour passer d’un système du tout-voiture des années 1970 à un réseau de transports publics du XXIe siècle digne de la deuxième métropole de France. »

4

milliards d’euros vont être investis, en matière de mobilité, sur le territoire, dans les 10 prochaines années.

En conclusion de cette première table ronde, Khalil Feldjaoui, représentant du Conseil des Jeunes Métropolitains, a présenté un projet de contravention pédagogique à mettre en place dans les transports en commun. « L’idée est simple : il s’agit de proposer aux usagers pris en infraction de transformer leur contravention forfaitaire en abonnement plutôt que de payer une amende », a-t-il expliqué. « Une idée très intéressante. Tous les moyens qui peuvent contribuer à faire baisser la fraude doivent être encouragés. La combinaison de la pédagogie et du contrôle renforcé doit conduire à la réalisation de notre objectif 2025 : une fraude limitée à 15% », a indiqué Catherine Pila, conseillère métropolitaine et présidente du conseil d’administration de la RTM.

Relever le défi du climat et de l’énergie

La deuxième table a porté sur les thèmes du climat et de l’énergie, la Métropole ayant placé le sujet des transitions comme clef de voute de toutes ses politiques publiques. Daniel Nahon, professeur émérite à Aix-Marseille Université et vice-président du Conseil de Développement délégué à l’environnement, a tout d’abord indiqué qu’il « faut préparer les villes à vivre sur une planète plus chaude, avec une montée des eaux notamment. Il est donc indispensable de revoir notre manière de concevoir la ville ». « Face aux enjeux de transition, la Métropole souhaite s’inscrire dans une démarche ambitieuse de décarbonation et d’adaptation au changement climatique à l’échelle du territoire », a rebondi la vice-présidente Amapola Ventron. « Pour accélérer la transition énergétique, il nous faut réduire la dépendance aux énergies fossiles, massifier la production d’énergies renouvelables et réduire nos consommations. Notre premier objectif, c’est la production : nous devons faire feu de tout bois en mobilisant l’ensemble du champ des énergies renouvelables : méthanisation, éolien, photovoltaïque, thalassothermie, énergie-bois… », a mis en avant de son côté le vice-président Laurent Simon.

« Notre territoire a un très beau potentiel en termes de production d’énergies renouvelables, et il est riche de projets d’envergure dans des domaines variés », a précisé Sylvain Bremond, directeur général adjoint de Capenergies, tandis que Nicolas Jeuffrain, président et cofondateur de Tenergie, acteur phare du territoire en matière de transition énergétique, a affirmé : « La Métropole doit accélérer, notamment via des mises à disposition, de foncier, car son territoire est béni des dieux en termes d’ensoleillement ! »

« Notre territoire a un très beau potentiel en termes de production d’énergies renouvelables, et il est riche de projets d’envergure »

– Sylvain Bremond, Capenergies

Un autre sujet a été abordé lors de cette table ronde : la lutte contre la sécheresse et la préservation de la ressource en eau. « La Métropole va se doter d’outils structurants pour l’avenir : un schéma directeur métropolitain de l’eau potable et un schéma directeur de l’assainissement, qui permettront de déterminer les actions pour l’avenir. 1 milliard d’euros sera investi, dont 500 millions dédiés à des mesures de lutte contre la sécheresse », a souligné le vice-président Roland Giberti.

Sandrine Motte, la directrice générale de la société Eaux de Marseille, a de son côté abordé le télérelevé. « L’enjeu est d’impliquer le consommateur, qu’il soit un particulier, une entreprise ou une collectivité, dans la maîtrise de sa consommateur d’eau. Parmi les solutions, l’une d’entre elles est un véritable levier technologique de la lutte contre le gaspillage : le télérelevé des compteurs d’eau. La Métropole a significativement investi, ces dernières années, dans le télérelevé : aujourd’hui, 50% des compteurs d’eau en sont équipés ! »

3,7

personnes, au total, ont assisté à l’ensemble des temps de présentation du bilan mi-mandat de la Métropole, de Venelles à Aubagne, en passant par La Ciotat, Cabriès et Marseille !

L’étang de Berre et les millions de m3 d’eau qui s’y déversent sont aussi au cœur de la question de la préservation de la ressource et des usages. « La Métropole est engagée aux cotés de l’État et des collectivités locales pour mettre en œuvre ou accompagner les solutions qui seront proposées, dans le cadre de ses compétences, pour améliorer le « bon état écologique » des eaux de l’étang de Berre », a annoncé le vice-président Didier Réault. « Plus globalement, sur les grandes transitions et sous l’impulsion de sa présidente, la Métropole prévoit d’investir 3,7 milliards d’euros dans les quatre ans qui viennent au service de notre territoire. C’est considérable et sans précédent ! » a souligné Didier Khelfa, vice-président de la Métropole délégué notamment au Budget et aux Finances.

En guise de conclusion, Manon Cholley, la présidente du Conseil des Jeunes Métropolitains, a présenté deux propositions. « La première est de végétaliser massivement les centres-villes, en refaisant entrer l’arbre en ville, les espèces méditerranéennes… Le second est de peindre de couleurs claires le plus de foncier possible, en prenant en compte une dimension culturelle avec la réalisation de fresques thématiques. »

Innover, rayonner, préparer l’économie et les emplois du futur

La troisième et dernière table ronde a abordé l’innovation, le rayonnement et la nécessité de préparer l’économie et les emplois de demain. « La Métropole du futur, que nous préparons, où l’urgence écologique croise l’urgence économique, où les récentes tempêtes nous ont rappelé l’exigence de la souveraineté, doit être toujours plus innovante, créatrice d’emplois, inclusive, entrepreneuriale et ouverte sur le monde », a tout d’abord affirmé le vice-président Gérard Gazay, en introduction.

Sihem Teboul, en charge de la commission économique du Conseil des Jeunes Métropolitains, a présenté une solution de « déploiement d’un outil numérique, nommé ‘Le repère entrepreneurial’, sur l’application mobile Ma Métropole dans ma poche », tandis que Kevin Polizzi a mis en avant, en vidéo, que « la Métropole va prendre une place de ville monde et de territoire leader sur les thématiques de l’innovation. Nous avons des équipes qui sont, aujourd’hui, structurées, et la Métropole va totalement s’exprimer dans les 5 à 10 ans à venir. » De son côté, Pascal Kuhn, le directeur du site de Marignane d’Airbus Helicopters, a profité de ce bilan mi-mandat pour annoncer une excellente nouvelle. « Nous allons investir 400 M€ pour les infrastructures de l’usine, et nous prévoyons 4000 recrutements en 5 ans. Nous croyons plus que jamais en ce territoire », a-t-il ainsi affirmé.

« Nous allons investir 400 M€ et prévoyons 4000 recrutements. Nous croyons plus que jamais en ce territoire » 

– Pascal Kuhn, Airbus Helicopters

Jean-Pascal Gournès, conseiller de la Métropole délégué à l’Industrie, a souligné qu’Aix-Marseille-Provence « s’est engagée, dans son Agenda économique, à être une Métropole productive, compétitive et innovante, soutenant les transitions et l’emploi ». De même, la vice-présidente Emmanuelle Charafe a indiqué que « parmi les premières priorités et actions fixées dans l’Agenda économique, notre Métropole s’est engagée sur l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation. L’avenir de notre tissu économique consiste à relever les défis des grandes transitions : environnementales, numériques et sociales. Pour réussir ces défis, seule l’innovation nous permettra d’amorcer les nouveaux modes de production disruptifs, permettant de concilier économie compétitive, mais aussi inclusive et résiliente ! »

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personnes, au total, ont assisté à l’ensemble des temps de présentation du bilan mi-mandat de la Métropole, de Venelles à Aubagne, en passant par La Ciotat, Cabriès et Marseille !

La dimension internationale de la Métropole a également été abordée. Didier Parakian, vice-président de la Métropole, a indiqué que « Aix-Marseille-Provence doit exister dans la compétition internationale, et de façon pérenne. Cela nécessite une meilleure internationalisation de l’ensemble de la Métropole : ses événements, ses entreprises, sa recherche, ses coopérations institutionnelles, ses totems, ses investisseurs… ». Et d’ajouter : « À l’image de sa sœur américaine, Miami-Dade, notre métropole est un carrefour incontournable des échanges mondiaux. Le comité de Miami-Dade est présent aujourd’hui sur notre territoire. Avec une délégation d’une trentaine de personnalisés, publiques et privées, Miami-Dade explore l’écosystème de notre métropole, car nos similarités sont nombreuses ! », a-t-il souligné, avant de convier le Chairman Oliver G. Gilbert III à monter sur scène pour échanger en anglais avec la présidente Martine Vassal.

De son côté, la vice-présidente Danielle Milon a abordé la filière d’excellence du tourisme et de l’art de vivre, « qui est identitaire de ce que nous, Provençaux et Méditerranéens, nous sommes : des amoureux de la vie et de notre territoire », tandis que Dominique Bluzet, le premier président de One Provence, a souligné que « la culture et le sport sont des vecteurs du développement du territoire et de son rayonnement. Notre ambition est de promouvoir toutes les excellences du territoire métropolitain ! »

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