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- La forêt métropolitaine
Des contreforts du Luberon au massif de la Sainte-Victoire, du Garlaban au massif des Roques, le territoire métropolitain est l’un des plus boisés de France. Avec 19 massifs emblématiques qui s’étendent sur
175 000 hectares, soit plus de 50 % de sa superficie, Aix-Marseille-Provence est une métropole unique au regard des autres métropoles françaises. Une richesse qu’elle s’attache à préserver et valoriser, en liaison avec les différents acteurs de la forêt.
La forêt métropolitaine
28 sites protégés
- 4 parcs naturels régionaux : Alpilles, Camargue, Luberon, Sainte-Baume ;
- 1 Grand Site de France : Concors-Sainte-Victoire ;
- 1 parc national des Calanques, seul parc à la fois terrestre, marin et périurbain d’Europe ;
- 22 sites inscrits au réseau européen Natura 2000 en raison de la richesse de leur biodiversité.
La forêt de la métropole s’étend sur 175 000 ha, soit un peu plus de la moitié du territoire. La quantité de bois sur pied (soit la ressource totale ou le « capital forestier ») s’élève à 6,6 millions de m3 dont 5,1 millions constitués de pin d’Alep (soit 77 % du gisement). Le reste est composé de feuillus (essentiellement chêne blanc et chêne vert), de garrigue (chêne kermès, romarin, ciste) et de pelouses (orchidée, brachypode).
Par son accroissement naturel, la forêt de la métropole produit annuellement 190 213 m3 de bois supplémentaire (régénération naturelle = intérêts produits par le capital forestier). Sur cette production biologique, seulement 143 236 m3 de bois par an sont exploitables en raison des contraintes environnementales, paysagères, d’accessibilité et de morcellement foncier (soit l’équivalent de 75 % de la ressource produite annuellement). Actuellement, sur ce potentiel, seulement 73 021 m3 sont exploités. Si tout le potentiel venait à être exploité (c’est l’objectif), la forêt continuerait de croitre de 46 977 m3 de bois chaque année.
LES TROIS FONCTIONS DE LA FORÊT
Soumise à des pressions croissantes en raison de son caractère périurbain, la forêt métropolitaine est aujourd’hui à la confluence d’enjeux majeurs en termes d’environnement, d’économie et d’équilibre social. Trois composantes du développement durable que la Métropole a intégrées dans sa gestion forestière.
Fonction environnementale : la forêt refuge
La forêt est un réservoir de biodiversité. Oiseaux, rongeurs, insectes, batraciens, arbres, plantes, les forêts du territoire abritent une faune et une flore variées, une biodiversité exceptionnelle qu’il faut absolument protéger.
Les espaces forestiers du territoire métropolitain jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat et dans l’atténuation du réchauffement climatique : la forêt produit en effet de l’oxygène et séquestre le carbone. Elle permet aussi la stabilisation des sols, la filtration de l’eau de pluie, la régénération des espèces, l’atténuation des évènements climatiques extrêmes (pollution ozone, vent, tempêtes, gel, canicule, pluies torrentielles…) ainsi que la protection de la biodiversité et des écosystèmes.
Fonction économique : la forêt ressource
La gestion de la forêt permet de la maintenir en bonne santé tout en produisant du bois destiné au chauffage (bûches, plaquettes ou granulés), à la fabrication de pâte à papier, à la construction de maisons, à la réalisation de mobilier… La forêt génère aussi des emplois liés au tourisme et à la gestion forestière. Sur le territoire métropolitain, la filière bois représente 2 000 emplois et 500 entreprises.
Fonction sociale : la forêt loisirs
Détente, promenade, randonnée, cueillette de champignons, de plantes aromatiques, chasse, la forêt, bien qu’appartenant à des propriétaires publics ou privés, est propice au développement des activités de pleine nature, à l’équilibre et au bien-être des habitants et visiteurs. Pour continuer à en profiter, chacun doit se montrer respectueux de ces espaces ouverts à tous… mais qui appartiennent forcément à quelqu’un !
Les effets du changement climatique sur la forêt…
Les aléas climatiques mettent en dangers la forêt méditerranéenne (et donc métropolitaine) entrainant :
- un dépérissement de certaines essences forestières (notamment le pin sylvestre et le chêne blanc),
- une diminution des espèces, voire une extinction,
- une mortalité plus importante dans les peuplements forestiers,
- une régénération difficile,
- une sensibilité plus forte aux maladies, parasites et ravageurs,
- un stress hydrique (demande en eau des végétaux qui dépasse les ressources hydriques disponibles dans les sols),
- un risque incendie accrus avec une menace de « grands feux ». La proximité entre zones urbaines et massifs forestiers augmentent considérablement ces risques. La quasi-totalité des massifs et des collines est concernée. Les feux sont d’origine humaine dans 90% des cas.
… Un allié contre le dérèglement climatique
La 25ème conférence des Nations Unies sur le climat (COP 25) qui s’est tenue en décembre 2019 à Madrid a rappelé combien les forêts jouent un rôle primordial dans la lutte contre l’augmentation moyenne de la température mondiale et de ses effets sur le climat.
Une meilleure prise en compte de la gestion de la forêt apparait donc comme fondamentale afin de contribuer à la lutte contre le dérèglement climatique. Elle rend de nombreux services environnementaux :
- Séquestration du carbone (85 % du carbone stocké dans la végétation l’est par les forêts et leurs sols – absorption de 11 à 37 tonnes de CO2 par hectare et par an) ; une forêt stocke du gaz carbonique et libère de l’oxygène. C’est ce que l’on appelle un « puits » de carbone. Une forêt gérée durablement est donc un excellent moyen de lutte contre l’effet de serre ;
- Réservoir de biodiversité, les espaces forestiers présentent une grande diversité biologique végétale et animale. Ils abritent en effet une multitude d’organismes vivants : arbres, végétaux divers, animaux de toutes tailles dans des milieux très diversifiés (sols, climats, eau) ;
- Stabilisation des sols grâce au système racinaire des arbres, notamment dans le maintien des versants, mais aussi en plaine et sur les plateaux vallonnés ;
- Filtration de l’eau de pluie et régularisation du régime des crues par l’action des litières forestières et des sols aérés par les racines qui agissent à la fois comme un filtre et comme une éponge ;
- Régulation thermique (atténuation des écarts thermiques et des effets du vent) ;
- Diminution du risque incendie et limitation de la compétition hydrique entre les végétaux par l’adaptation de la gestion forestière entrainant une diminution de la densité et donc de la biomasse.
PIN D’ALEP, ROI DE NOS FORÊTS
Le pin d’Alep constitue 77 % du bois sur pied du territoire métropolitain. Cette espèce xérophile peut vivre dans un sol pauvre et résiste à de longues périodes de sécheresse et d’ensoleillement. Le pin d’Alep colonise rapidement les espaces ouverts, notamment après le passage d’un incendie. Avec le changement climatique, il devrait se développer davantage contrairement aux autres espèces dont le dépérissement peut déjà être observé : mortalité plus importante, régénération difficile…
Cette prédominance offre des opportunités économiques et environnementales importantes. La Métropole favorise le développement de cette filière.
La gestion forestière
Dans le cadre de sa compétence Milieux forestiers, la Métropole gère, protège et valorise les espaces boisés de son territoire en liaison avec les différents acteurs de la forêt. Elle favorise une sylviculture durable qui optimise le capital forestier. Les enjeux qui rejoignent les trois grands principes du développement durable, sont à la fois environnementaux, économiques et sociétaux. Grâce à cette approche globale et multifonctionnelle, la Métropole agit pour que la préservation des forêts et les valorisations forestières ne soient pas opposées mais complémentaires
MISSION PRÉSERVATION
19 massifs, 19 plans de protection
La Métropole contribue au Plan départemental de protection de la forêt contre les incendies (PDPFCI) en organisant les travaux forestiers dits de Défense de la forêt contre l’incendie (DFCI) entrepris sur les 19 massifs du territoire. Pour chaque massif, un animateur veille à la bonne réalisation du Plan de massif qui définit et planifie les travaux à mettre en œuvre sur dix ans, afin de protéger le patrimoine naturel.
Contacter un animateur de massif : animateurspmpfci@ampmetropole.fr
Liste des contacts
La Métropole équipe la forêt en moyen de prévention
- La Métropole réalise des éclaircies et coupures de combustibles dans des zones stratégiques. En réduisant la masse combustible, ces travaux ralentissent la propagation des incendies et peuvent permettre de les stopper en sécurisant l’intervention des services de secours.
- La Métropole crée et entretient des pistes pour faciliter l’accès des pompiers et des secours.
- La Métropole entretient et complète un réseau de réservoirs d’eau et de barrières à l’entrée des massifs.
LA MÉTROPOLE RESTAURE LES TERRAINS INCENDIÉS
Malgré toutes les précautions, des incendies se produisent dans les forêts méditerranéennes. La Métropole intervient aussi à ce niveau en organisant la restauration des terrains incendiés. Cette mission permet de réduire l’impact paysager des incendies, diminue le risque d’érosion des sols et facilite le travail de régénération du milieu.
Le débroussaillement, une obligation légale
Les obligations légales de débroussaillement (OLD) s’appliquent aux propriétaires dans les massifs forestiers et à moins de 200 mètres de ces derniers. Le débroussaillement fait partie intégrante de la Défense de la forêt contre l’incendie. Les modalités et obligations de débroussaillement sont définies par la préfecture des Bouches-du-Rhône.
MISSION VALORISATIONS
Une forêt cultivée est une forêt protégée
Sans entretien, la forêt se fragilise : inaccessible, elle se referme et est exposée aux incendies, aux maladies et aux aléas climatiques. En réduisant la densité des peuplements dans certaines zones stratégiques, la gestion maîtrisée de la forêt permet à l’inverse de préserver sa beauté et d’assurer son renouvellement dans le respect des critères sociaux, économiques et environnementaux du développement durable.
La forêt, source d’emploi et d’essor économique
Une forêt bien gérée est aussi synonyme de ressources et d’emplois. Parallèlement aux actions de prévention, la Métropole Aix-Marseille-Provence agit aussi pour la valorisation des ressources forestières. Une mission qu’elle exerce en collaboration avec les communes et les propriétaires privés.
Soutien à la sylviculture
Autrefois importante, la sylviculture a fortement diminué avec l’urbanisation, et les réserves en bois du territoire métropolitain sont aujourd’hui sous-exploitées : un manque économique et un obstacle à la protection de la forêt en raison de l’augmentation de la masse combustible facilement inflammable. La Métropole Aix-Marseille-Provence favorise le développement de la sylviculture en nouant des partenariats avec les différents acteurs locaux de la filière.
Aide à la création d’une filière bois
La quantité de bois potentiellement exploitable par an sur le territoire de la Métropole Aix-Marseille-Provence est estimé à 143 236 m3. Une étude récente a permis de localiser précisément les gisements. Si on arrivait à exploiter la totalité du potentiel, chaque année la forêt continuerait de croitre de 46 977 m3 puisque la régénération biologique annuelle est de 190 213 m3. Aujourd’hui, seulement 73 021 m3 sont exploités. En partenariat avec le Centre régional d’information géographique Provence-Alpes-Côte d’Azur (CRIGE PACA), la Métropole a contribué à l’élaboration du Schéma régional de dessertes forestières. Cet outil cartographique, réalisé à l’échelle régionale, a permis d’identifier les accès routiers et pistes forestières conduisant à la ressource. Ainsi, sur le territoire métropolitain, on dénombre 2 115,5 km de réseaux autoroutiers, routiers, de voies et pistes empruntables et autorisées qui permettent le transport du bois sur le territoire de la métropole d’Aix-Marseille-Provence. Un outil cartographique indispensable à l’exploitation et à la valorisation des forêts au travers d’une filière de production et de transformation du bois qui compte aujourd’hui près de 500 entreprises et 2000 emplois sur le territoire métropolitain, chiffres amenés à s’accroître avec la normalisation récente du pin d’Alep, désormais utilisable dans les constructions en bois.
Implantation d’une scierie sur le territoire métropolitain
Ce projet déjà bien avancé constitue la pierre angulaire du développement de la filière bois qui s’appuie sur la construction en pin d’Alep [lienhypertexte : lepin d’Alep un excellent constructeur]
Lieu prévisionnel d’implantation : Centrale thermique de Gardanne Meyreuil
Les discussions entre SOFEB (porteur du projet) et Gazel Energie (propriétaire du foncier de la centrale) sont en bonne voie.
L’équilibre économique et financier du projet doit encore être affiné. Pour être viable, le projet de création de la scierie doit pouvoir bénéficier de 30 à 40 % de financements publics. Or, ceux-ci sont plafonnés à 20 %. Mais des solutions sont à l’étude.
Un projet de réseau de chaleur est actuellement à l’étude entre ENGIE et Gazel afin d’alimenter le réseau de chaleur sur Aix et les communes environnantes.
Ne pas confondre déforestation et coupes de régénération
La coupe des arbres est nécessaire car elle permet d’éclaircir le paysage, de diminuer la biomasse combustible et de limiter le stress hydrique par arbre. En offrant de l’espace et de la lumière aux arbres restants, les coupes favorisent la biodiversité, l’installation de jeunes plants et de certaines espèces de végétaux. Elles permettent aux arbres conservés de mieux s’épanouir et de bénéficier d’un apport hydrique suffisant (ressource en eau dans le sol). De tels aménagements sont garants à la fois de la bonne santé de la forêt et de la sécurité des promeneurs.
Les débouchés du bois
- Bois d’œuvre (construction, meubles, palettes…)
- Bois énergie (bûches, granulés…)
- Bois industrie (trituration et pâte à papier)
Le bois coupé dans le cadre des travaux de prévention organisés par la Métropoles est vendu à des entreprises d’exploitation forestière pour être valorisé en combustible dans les réseaux de chaleur et les centrales thermiques ou encore comme matière première pour l’usine de pâte à papier de Tarascon. Il peut également être valorisé pour la fabrication de palettes et de caisses mais surtout, il est désormais utilisable en bois de construction.
Des portraits forestiers communaux
La Métropole a réalisé des portraits forestiers communaux qui présentent l’état du gisement forestier et du potentiel exploitable de chaque commune. Ce patrimoine naturel est important, et il ne cesse d’augmenter : Aix-Marseille-Provence abrite 6,6 millions de m3 de bois sur pieds, dont 5,1 millions de m3 de pin d’Alep. Ce capital forestier produit, chaque année, une régénération biologique de 190 000 m3 de bois supplémentaires. Et, sur l’ensemble de ce capital, 143 000 m3 seraient facilement exploitables tous les ans. Or, actuellement, à peine la moitié de ce potentiel est valorisé. S’il venait à être exploité, la forêt continuerait quand même de croitre de 47 000 m3 de bois chaque année. De quoi développer la filière bois locale, sans aucun risque de déforestation.
Trouvez les professionnels du territoire
La Métropole Aix-Marseille-Provence a conçu un annuaire en ligne qui recense et géolocalise les 550 professionnels publics et privés de la filière bois présents sur le territoire. Si vous souhaitez y figurer, corriger ou compléter les informations qui vous concernent, merci de contacter le service Forêt de la Métropole : foret.paysdaix@ampmetropole.fr
LA RECONQUÊTE DES FRICHES AGRICOLES D'INTÉRÊT DFCI ET LE DÉVELOPPEMENT DU SYLVOPASTORALISME
La Métropole a établi, au travers d’un contrat de coopération, un partenariat avec la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône afin d’identifier les potentialités agricoles et pastorales au sein des massifs forestiers métropolitains et de croiser ces potentialités avec les enjeux DFCI définis dans les plans de massifs. Dans un second temps, des actions d’animation et d’accompagnement permettront de mettre en relation propriétaires et agriculteurs/éleveurs afin d’atteindre les objectifs suivants :
Remettre en culture les friches agricoles d’intérêt DFCI
Dans certaines zones exposées au risque d’incendie, en cœur de massif ou en interface forêt/habitat, la Métropole incite à la reconquête d’anciennes parcelles agricoles laissées à l’abandon et qui présentent un intérêt DFCI, ainsi qu’à leur remise en culture (maraîchage, vignes, oliviers, safran…). Laissées à l’abandon, ces friches ont été rapidement colonisées par la broussaille et les pins, ce qui augmente la quantité de combustible et donc les risques d’incendie. Par son action, la Métropole leur donne un rôle de coupe-feu, tout en développant les productions locales. Une action utile à la valorisation des paysages comme à l’économie locale par la création d’emplois non délocalisables et des productions locales consommées en circuits courts.
Organiser le sylvopastoralisme
Ce mode de pâturage en milieu naturel permet d’ouvrir le milieu végétal, de favoriser la biodiversité, d’entretenir les ouvrages de DFCI (abords des pistes et des citernes), de ralentir la pousse des broussailles et ainsi limiter les départs de feux et la propagation des incendies. La Métropole facilite ainsi le développement du sylvopastoralisme dans ses forêts et contribue en même temps au développement économique du territoire par la création d’emplois et la production de produits locaux consommés en circuits courts (viande, fromages…).
- Une démarche partenariale
Un contrat conclu, en décembre 2019, entre la Métropole et la Chambre d’agriculture affirme l’objectif de reconquérir les friches agricoles d’intérêt DFCI et de développer le pastoralisme en forêt.
Au total, huit massifs sont concernés. Cette démarche permet de déterminer les zones où se trouvent des friches agricoles qui pourraient avoir un rôle de coupure de combustible en cas d’incendie. Ensuite, la chambre d’agriculture entreprend des actions d’animations en contactant les propriétaires de ces friches afin de les mettre en relation avec des agriculteurs et éleveurs en recherche de foncier.
Halte à la pression financière
La Métropole œuvre à la protection de ses ressources naturelles et paysagères face au développement urbain. Dans cette optique, elle veille à la prise en compte de la forêt dans les documents d’urbanisme et met en place des mesures pour lutter contre la déprise agricole et la régression des activités pastorales.
L’agroforesterie à l’essai
À Aubagne, la Métropole expérimente l’agroforesterie, un modèle agro-écologique qui vise à améliorer et diversifier les productions en regroupant sur un même espace deux types de culture. L’expérimentation, qui associe vergers et maraîchage, se situe à la Font de Mai sur une parcelle de 4500 m². Cette pratique renforce la production locale tout en réduisant la masse combustible. Le suivi de cette expérimentation mise en œuvre en 2016 par le Territoire du Pays d’Aubagne et de l’Étoile est assuré dans le cadre du Contrat de coopération conclu avec la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône.
LE PIN D’ALEP : UN EXCELLENT CONSTRUCTEUR
La Métropole encourage l’utilisation du pin d’Alep dans la production de bois d’œuvre. Elle prévoit ainsi de recourir au bois pour la construction ou la rénovation de ses bâtiments et d’inciter les propriétaires privés à exploiter leurs parcelles. Utilisé durant trois mille ans pour la construction navale, les charpentes d’édifices religieux et les habitations, le pin d’Alep est tombé dans l’oubli au XXe siècle, faute de norme.
Tout a changé le 14 avril 2018 avec l’attribution au pin d’Alep d’une norme (NF B52-001) lui permettant d’être utilisé dans la construction. Il peut désormais être utilisé comme bois d’œuvre en structure des bâtiments (menuiseries, charpentes, maisons à ossature bois). Cette normalisation ouvre la voie à de nouveaux débouchés pour le roi de nos forêts, synonymes de développement économique, de protection de la forêt et de valorisation paysagère.
La Métropole Aix-Marseille-Provence a l’ambition de jouer un rôle de « starter » dans le développement de cette filière. La valorisation du bois permettrait, au travers des travaux de sylviculture dans les propriétés publiques et privées, de diminuer la biomasse combustible et, ainsi, de participer à la limitation de la propagation des incendies.
Les objectifs de la Métropole :
– Déterminer et créer les conditions de mobilisation de la ressource bois présente sur les espaces forestiers du territoire ;
– Favoriser le développement des projets publics de constructions en bois local ;
– Favoriser le développement de mobilier urbain en bois local sur son territoire.
La Métropole a déjà réalisé un inventaire des projets pouvant être réalisés en pin d’Alep. Et le contact a été établi avec 72 communes sur 92.
Un partenariat a été conclu en 2022 avec deux partenaires : Fibois Sud qui représente l’ensemble de la filière bois locale et l’association des Communes forestières (COFOR 13). L’enjeu est de mener un travail d’animation et d’accompagner les porteurs de projets pour qu’ils utilisent du bois local.
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Situé sur la commune de Saint-Mitre-les-Remparts, sur un plateau rocheux au nord de la forêt de Castillon, entre les étangs de Citis, qui abrite une riche biodiversité, et l’étang de Lavalduc, connu pour sa couleur rose, le site archéologique de Saint-Blaise, classé monument historique, ne demande qu’à vous révéler ses secrets…
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