La Métropole renforce la sécurité et la confiance dans les bus de nuit

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À partir du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, à Marseille et à Aix-en-Provence, la Métropole expérimente « l’arrêt à la demande » dans les bus nocturnes. Une réponse efficace au sentiment d’insécurité éprouvé, principalement par les femmes, la nuit, dans l’espace public.

C’est rassurant, la nuit, dans le bus, de savoir que l’on a la possibilité de demander au conducteur de s’arrêter à un moment précis du trajet. On réduit ainsi le parcours à pied jusqu’à sa destination finale…
À partir du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, la Métropole Aix-Marseille-Provence lance l’expérimentation d’un dispositif nocturne qui permettra aux usagères et aux usagers de descendre du bus, à la demande, en dehors des arrêts programmés. La collectivité s’engage ainsi à renforcer la sécurité et la confiance dans les transports en commun. Elle veut assurer la liberté d’aller et venir pour tous, femmes et hommes, partout et tout le temps, dans l’espace public.

La « descente à la demande », sera déployée de nuit sur des lignes de bus de Marseille (RTM) et d’Aix-en-Provence (Aix en Bus).

À Marseille
À partir de 22 heures tous les jours de la semaine.

Les lignes concernées
La ligne 521 (Gare Saint-Charles vers Luminy Pn des Calanques).
La ligne 533 (Géranium vers Canebière Bourse).

À Aix-en-Provence
À partir de 21 heures tous les jours de la semaine.

Les lignes concernées
Le BHNS Aixpress qui relie le quartier de Saint-Mitre au Pôle d’Échanges du Krypton,
La ligne 3 (Grande Bastide vers le Val de Saint André),
La ligne 5 (Centre Commercial des Milles vers le Club Hippique Parc Relais Brunet),
La ligne 8 (Four d’Eyglun vers le Val de l’Arc).

Les usagers devront faire la demande auprès du conducteur, qui estimera s’il est possible ou pas de s’arrêter en respectant les règles de circulation et de sécurité.

Les femmes sont particulièrement exposées à l’insécurité

Plusieurs études montrent que le sentiment d’insécurité des usagers des transports collectifs est plus important le soir et la nuit et qu’il constitue un frein à la mobilité, notamment chez les femmes. Ce sentiment n’est guère déconnecté des faits réels puisque les femmes sont les principales victimes de violences sexistes et sexuelles.

Sur le territoire métropolitain, comme au niveau national, les femmes utilisent davantage les transports en commun… le jour. Car cette tendance s’inverse aux heures plus tardives en raison notamment d’un sentiment d’insécurité. Celui-ci conditionne les choix des moyens de transports et les horaires de déplacement de toutes les personnes, mais particulièrement des femmes qui intègrent des stratégies d’évitement d’autant plus justifiées qu’elles sont les plus visées par les outrages sexistes et sexuels. Selon le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, pratiquement la totalité des utilisatrices de transports en commun ont déjà été victimes de harcèlement sexistes ou agressions sexuelles, et 60 % des femmes craignent une agression ou un vol dans les transports.

De jour comme de nuit, les femmes ne doivent renoncer ni à l’usage des transports en commun, ni à leurs besoins et envies de déplacement.

La Métropole développe un programme d’actions pour l’égalité femme / homme

Ce dispositif s’inscrit dans le plan d’actions métropolitain en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Un programme qui vise à assurer le respect de l’égalité entre les sexes et donc des droits des femmes dans toutes les politiques métropolitaines.

 

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