Alimentation et Agriculture

Une force majeure

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Partagé entre urbain et ruralité, le territoire d’Aix-Marseille-Provence regroupe de grandes villes autour de Marseille, la deuxième de France par sa population. Métropole des villes et des champs, Aix-Marseille-Provence abrite aussi de nombreux petits villages. Fort de 145 000 hectares de terres cultivées, ce territoire est fortement agricole. La Métropole s’engage à préserver cette capacité nourricière et à développer une alimentation locale, durable, équitable, de qualité et qui soit accessible à tous.

Terre de contrastes aux reliefs accidentés et identitaires, la métropole d’Aix-Marseille-Provence se prête à la diversité des cultures. Entre forêts et garrigues, entre coteaux et plaines, poussent oliviers et amandiers. La vigne et le blé tutoient les primeurs ou les plantes aromatiques. Ce territoire particulièrement fécond est le 1er producteur français de tomates, salades, courgettes, pêches, nectarines, poires, olives…

 L’agriculture représente aussi une force par la renommée internationale de ses productions, avec notamment le foin de Crau, la brousse du Rove ou la pomme de terre de Pertuis. Sans oublier les vins qui s’exportent dans le monde entier. Au total, on dénombre 35 signes d’identification de qualité et d’origine (SIQO), dont 22 viticoles et 13 agricoles.
L’agriculture métropolitaine fait ainsi travailler 13 000 personnes avec 2 355 exploitations.

Valoriser et préserver

Pourtant, 90 % des productions sont vendues et consommées à l’extérieur du département, tandis que 90 % de la consommation est importée ! De plus, ce capital alimentaire est menacé par la déprise agricole. Par rapport à l’an 2000, les surfaces cultivées ont régressé de 4 %, et le nombre d’exploitants a diminué de 25 % dans le même temps. Cette perte du foncier agricole est notamment due à la pression de l’urbanisation. Il est urgent de protéger l’existant et de mobiliser de nouvelles terres productives ! 

Les enjeux du « bien manger » et de la souveraineté alimentaire
sont à la fois économiques, sanitaires, environnementaux, et ce,
dans un contexte mondial de crise énergétique et alimentaire.

une stratégie globale

Face à ce défi, depuis 2019, la Métropole s’est engagée dans une démarche stratégique à travers la mise en place d’un Projet alimentaire territorial (PAT). Il a été élaboré en partenariat avec le Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du Pays d’Arles et l’ensemble des acteurs publics et privés. Pour renforcer encore cette capacité nourricière, la Métropole et le Département des Bouches-du-Rhône ont initié un plan d’actions en faveur de la souveraineté alimentaire du territoire.

Il s’agit de mettre le territoire au service d’une alimentation locale, durable, de qualité, accessible à tous et de favoriser les circuits de proximité..

Cultivons le bien manger en Provence

Le Projet alimentaire territorial concerne l’ensemble de la chaine alimentaire. L’objectif est de rapprocher les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, les collectivités territoriales et les consommateurs. Dans le même temps, la Métropole développe l’agriculture sur les territoires et la qualité de l’alimentation.

Début 2020, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a labellisé ce Projet alimentaire territorial, venant ainsi récompenser la qualité de l’ensemble du dispositif.

Fruits, légumes et légumes secs aux saveurs de Provence

Pour le petit-déjeuner ou le goûter, faute de temps ou d’idée, par facilité pour le transport ou la conservation, on a tendance à se tourner vers des produits « tout prêts » du commerce. Mais parce que rien ne vaut le « fait maison » pour la santé et le porte-monnaie, la Métropole Aix-Marseille-Provence et le Département des Bouches-du-Rhône vous ont concocté ce recueil de recettes simples, inventives, rapides à préparer et non moins délicieuses, mettant à l’honneur nos savoureux produits de Provence tout au long de l’année.

Des recettes classiques et d’autres plus originales, avec des ingrédients insolites comme les légumes et légumes secs ou légumineuses, qui sont en plus de supers alliés pour une alimentation saine et équilibrée !

La démarche du PAT
  • Un pilotage associant l’ensemble des acteurs ;
  • Un diagnostic agricole et alimentaire ;
  • Une concertation permanente ;
  • Une stratégie d’actions en six axes : économie, nutrition-santé, foncier, environnement, patrimoine, et innovation.
Les principes fondateurs du PAT
  • Permettre aux producteurs de mieux vivre de leur activité et valoriser leurs savoir-faire ;
  • Développer de nouveaux débouchés économiques et permettre aux consommateurs de mieux les identifier ;
  • Affirmer le rôle nourricier des terres agricoles en préservant et valorisant le foncier pour renforcer l’autonomie alimentaire ;
  • Promouvoir les agricultures dans leur diversité ;
  • Accompagner la transition écologique du territoire vers une alimentation plus durable et plus autonome ;
  • Favoriser l’accès de tous aux produits locaux de qualité et à une alimentation saine ;
  • Promouvoir le régime alimentaire méditerranéen auprès des jeunes et des familles.

Production et consommation ici

Dans le cadre du PAT, la Métropole encourage et développe les circuits de distribution courts destinés à rapprocher les consommateurs des producteurs.
Les halles de producteurs existantes à Plan de Campagne et à Marseille-La Barasse (11e arrondissement) ont vocation à se développer, notamment dans le centre-ville de Marseille.

La Métropole appuie également l’implantation des marchés de plein vent (à Berre l’Etang, et à l’Escale Borely prochainement), des magasins de producteurs et des casiers réfrigérés.

Aix-Marseille-Provence travaille également à l’installation de corners de vente de produits locaux dans les grandes et moyennes surfaces, afin d’améliorer la prise en compte et la vente des productions agricoles et alimentaires locales dans le réseau de la grande distribution du département.

Des produits agricoles locaux
en restauration collective

Pour que la restauration collective intègre plus de fruits et de légumes du pays, la Métropole accompagne le développement des plateformes de regroupements de producteurs à destination de la restauration scolaire (écoles, collèges) et hors domicile. L’institution va également accompagner les communes dans le but de faire évoluer les habitudes de consommation dans les cantines scolaires.

Préserver les terres agricoles

Le PAT et le plan d’actions en faveur de la souveraineté alimentaire s’engagent également à consolider le potentiel de productions du territoire. Cette action vise à consolider l’existant, mais aussi à mobiliser de nouvelles terres productives, notamment en favorisant l’installation d’agriculteurs.

Les mesures concernent le foncier public, dans un premier temps, et privé, dans un second temps.

La Métropole s’est fixée l’objectif de zéro artificialisation des terres irriguées dès 2022, et ce, en cohérence avec les dispositions de la loi climat et résilience.

  • Pour ce faire, plusieurs démarches seront engagées :
    Opposition systématique à tout déclassement des parcelles irriguées dans les documents d’urbanisme ;

  • Inscription de la doctrine dans tous les documents cadres de la Métropole (SCoT, PLUi, Plan environnemental, Agenda économique…) ;

  • Avis négatif à toute distraction de sols agricoles irrigués.

Des zones agricoles protégées (ZAP) vont être créées afin d’inciter les communes à adopter des mesures de protection de leurs zones agricoles.

De nouvelles terres productives

La Métropole veut mobiliser du foncier public inutilisé, propriété des collectivités. L’acquisition de foncier « agricolable » peut être mise en œuvre dans le cadre d’une convention d’intervention agricole (CIF) et d’une convention d’aménagement rural (CAR) avec préemption de la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) et l’appui financier de la Métropole.
La Métropole accompagne également les communes pour la remise en culture des terres en friche.
Ces dispositifs ont vocation à s’étendre aux exploitants-propriétaires privés.
L’ambition est de favoriser l’installation d’agriculteurs avec un objectif de 10 hectares par an.

En chiffres

3 900

exploitations

145 000

hectares de terres cultivées

11 000

emplois

Le secteur agricole est une vraie force économique pour la Métropole.

À suivre

Pour le retour de la nature en ville, la Métropole s’engage en faveur de l’agriculture

Les Halles de producteurs « Terres de Provence » concrétisent la volonté de la Métropole de favoriser les circuits courts et d’agir pour la souveraineté alimentaire du territoire.

Les onze lauréats du 1er Prix agricole des produits de Provence sont représentatifs de la diversité et de la grande qualité des productions du terroir.

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