La Métropole accélère la révolution des transports

Une révolution des mobilités désormais bien amorcée

« Notre territoire souffre d’un manque de transports en commun. Nous avons ainsi engagé la révolution des mobilités métropolitaines, et avons lancé le plus grand chantier d’infrastructures sur le territoire depuis 50 ans », a souligné Martine Vassal. « Il ne se passe pas une semaine sans que la Métropole montre qu’elle avance, qu’elle achève ses chantiers pour le bien-être des habitants. Le territoire vit ainsi une transformation historique de ses transports en commun. Tous ces chantiers et projets montrent bien que nous agissons comme personne ne l’a jamais fait sur le territoire, et nous comptons bien encore accélérer ! Nous avançons, c’est une réalité, et nous transformons le territoire à vitesse grand V », a ajouté la présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence.

De son côté, Henri Pons, vice-président délégué aux Transports et aux Mobilités durables, a précisé que « plus d’un milliard d’euros va être mis sur la table pour construire un réseau de transport digne de la deuxième métropole de France. Notre boussole, c’est le Plan de mobilité, adopté à l’unanimité en 2021, avec des objectifs clairs et des chantiers qui se poursuivront jusqu’en 2030 pour faciliter les transports de personnes et de marchandises de la façon la plus efficiente et la plus durable possible. Nos objectifs sont, d’ici 2030, d’obtenir une augmentation de 50% de la fréquentation des transports en commun, une réduction de la place de la voiture de 13%, et que 94% des Métropolitains aient accès en moins de 15 minutes au réseau de transport à haut niveau de service urbain et interurbain ! »

Une Métropole qui met en place des transports en commun pour tous

 Depuis trois ans, la Métropole a ainsi fait de la mobilité sa très grande priorité, avec la mise en place du Plan de mobilité métropolitain, le déploiement du Plan vélo, Marseille en Grand… « Ce dernier plan est un gage de crédibilité car la Métropole a démontré sa capacité à faire de la mobilité un levier d’attractivité majeur pour notre territoire », affirme le conseiller métropolitain Yves Moraine, tandis qu’Alain Rousset insiste sur le fait que « Marseille en Grand, ce n’est pas que Marseille : c’est toute la métropole qui en bénéficie ! »

Aujourd’hui, les projets se multiplient et se concrétisent sur tout le territoire, afin d’offrir à chacun le choix du mode de transport le plus adapté. « Tous ces projets, qu’ils soient inscrits dans le plan Marseille en Grand ou le Plan de mobilité, sont fondamentaux pour que, sur ce territoire, développement économique rime avec durabilité ! », a rappelé la vice-présidente Amapola Ventron.

Modernisation du métro et travaux d’accessibilité des stations

Si de nombreux chantiers sont bien engagés, l’un des plus attendus est la modernisation du métro de Marseille, avec Neomma et un investissement conséquent de 600 millions d’euros au total. En parallèle, les travaux d’accessibilité des stations de métro sont menés, afin de les adapter aux personnes à mobilité réduite (PMR). Ainsi, en complément des six stations déjà accessibles, trois autres le deviendront d’ici 2024, pour l’accueil des Jeux Olympiques.

« Deux grandes évolutions, en particulier, vont faciliter la vie des usagers des transports en commun très prochainement : la modernisation et la mise en accessibilité des principales stations du métro, qui seront livrées pour les JO. Cela s’accompagne par la mise en œuvre du métro automatisé de Marseille, qui va s’échelonner de 2024 à 2028 », confirme Catherine Pila, conseillère métropolitaine et présidente de la RTM.

Des projets de tramway et de bus à haut niveau de service qui avancent

La transformation de la gare Saint-Charles, avec la réalisation de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur (LNPCA) est un autre projet d’ampleur auquel la Métropole contribue à hauteur de 270 millions d’euros. « Il s’agit d’un projet majeur pour la Métropole, particulièrement les phases 1 et 2 dont la réalisation est maintenant engagée pour une livraison d’ici 2035. Cela va permettre de confirmer la place de la métropole au cœur de l’Arc méditerranéen, de Montpellier à Nice, de Barcelone à Gênes », met en avant le conseiller métropolitain Frédéric Vigouroux.

« Il y a une vraie opportunité à saisir, avec la Métropole, de rattraper notre retard et de développer des services express métropolitains, pour avoir un réel report modal. On est sur les rails ! », souligne pour sa part Jean-Pierre Serrus, vice-président de la Région Sud et conseiller métropolitain.

Dans cette perspective, la Métropole développe bien d’autres dossiers, à commencer par les cinq projets de tramway sur l’ensemble du territoire : à Aubagne avec le Val’Tram et à Marseille avec l’extension nord/sud phase 1 et phase 2, l’extension vers la place du 4-Septembre et celle vers la Belle de Mai. Il est également possible de citer les six projets de bus à haut niveau de service d’ici 2030 avec les créations du BHNS Martigues/Port-de-Bouc,d’Aubagne/Gémenos et du B4 de Gèze à La Fourragère ; l’extension de l’aixpress et du BHNS Plan de Campagne/Châteauneuf-les-Martigues ; ou encore la mise en service de celui de Miramas.

Des pôles d’échanges multimodaux sur tout le territoire métropolitain

93 pôles d’échanges multimodaux (PEM) sont par ailleurs prévus à l’horizon 2030 sur tout le territoire, soit 2000 places de parking supplémentaires dans les pôles d’échanges multimodaux et parking relais du territoire. À Marseille, le pôle d’échanges de Saint-Antoine entrera en service dès cette année, après plusieurs autres ayant récemment abouti comme le PEM de La Rose, à Marseille, ou le PEM Danielle Casanova, à Martigues. « Le PEM de Gardanne est une vraie réussite opérationnelle, car il encourage l’intermodalité », s’est félicité le conseiller métropolitain Hervé Granier, tandis que Michel Amiel, autre conseiller métropolitain, a tenu à préciser que « le pôle d’échanges de Plan de Campagne, qui devrait être opérationnel fin 2025, est à la fois un symbole et une illustration du réseau express métropolitain ! »

La Métropole accélère la transition énergétique et développe les mobilités douces

Consciente des enjeux de santé publique liés au changement climatique, la Métropole Aix-Marseille-Provence multiplie également les actions en faveur de la transition énergétique. Plusieurs mesures ont déjà été engagées, dont la conversion de l’intégralité de la flotte dédiée à l’exploitation des transports publics qui sera, à terme, intégralement constituée de véhicules à faibles émissions de CO2, et le développement d’un vaste réseau de bornes IRVE sur l’ensemble du territoire qui permettra d’accompagner ces nouveaux usages individuels. « La Métropole accélère aussi la transition énergétique de sa flotte de véhicules : l’institution a mis en exploitation, dès 2016, la toute première ligne de bus 100 % électrique en France tout en poursuivant le renouvellement de ses véhicules les plus anciens, et l’expérimentation de diverses solutions propres », indique la présidente Martine Vassal.

Parallèlement, la Métropole a alloué 60 millions d’euros au déploiement de son Plan vélo métropolitain, avec l’objectif de doubler la part modale du vélo en 2024. Près de 200 km d’itinéraires cyclables (pistes, bandes, voies vertes…) ont été aménagés sur Marseille, et 147 km sont aujourd’hui à l’étude. « Nous n’avons jamais autant parlé de vélo que depuis le début de ce mandat car les premiers résultats sont là et sont supérieurs aux objectifs pour certains, avec 80% de réalisation des actions annoncées à mi-mandat », affirme le conseiller métropolitain Philippe Ginoux, qui se félicite du déploiement du service levélo 100% électrique. « 200 stations et 2000 seront disponibles d’ici cet été. D’ores et déjà, le service rencontre un incroyable succès, avec une fréquentation quadruplée par rapport à l’ancien système ! », ajoute-t-il.

Une sécurité améliorée et des acteurs économiques satisfaits

 Autre volet développé en matière de mobilité : la sécurité. « Nous investissons des milliards pour développer les transports, c’est pour que les gens s’y sentent bien. Vous aurez beau avoir le meilleur réseau du monde, si on s’y sent en insécurité, il n’attirera personne », souligne Martine Vassal. « Notre préoccupation majeure est de s’assurer que chacun de nos voyageurs se sente en sécurité sur tous nos réseaux, et nous avons fait de la lutte contre la fraude une vraie priorité, en déployant 260 contrôleurs. En parallèle, nous réalisons régulièrement des opérations de sensibilisation pour prévenir des risques encourus », synthétise le conseiller métropolitain Jean-Baptiste Rivoallan.

Résultat : les usagers se sentent de plus en plus en sécurité, et les entreprises ainsi que les acteurs économiques du territoire sont satisfaits. « Nous étions convaincus que seule la Métropole pouvait porter les enjeux du territoire. Nous avions des attentes importantes, beaucoup de travaux sont engagés et nous sommes très satisfaits de ce qui est fait », indique ainsi Jérémy Estrader, vice-président de l’UPE13.

« Les entreprises prennent ainsi de plus en plus d’initiatives en matière de mobilité, à l’image de leur participation, pour plusieurs d’entre elles, au challenge métropolitain Mobipro », met en avant Corinne Innesti, la présidente de la CPME13, tandis qu’Alexandre Fassi, le secrétaire général de Cap au Nord Entreprendre va même jusqu’à proposer « d’accélérer les choses et co-construire les politiques publiques, notamment en matière de mobilité, avec des propositions comme le fait de développer certaines solutions alternatives.