Le CoDev se mobilise pour répondre aux transitions du XXIe siècle

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La quatrième séance plénière du Conseil de Développement, qui s’est déroulée le 14 mars au Pharo, représente un moment charnière dans la vie de la principale instance de démocratie participative de la Métropole. Des préconisations importantes ont été votées. Et, après un an d’existence, le CoDev démarre un nouveau cycle d’activités.

En introduction de séance, Martin Carvalho, conseiller métropolitain délégué au Conseil de développement, a rappelé combien les travaux de cette instance consultative étaient précieux pour l’institution : « Le CoDev participe à l’amélioration de la vie des habitants de la métropole, et il propose aux élus, des solutions, des pistes d’action, que parfois nous ne voyons pas, ou que nous n’avons pas le temps d’explorer. Nous sommes, avec la présidente Martine Vassal, particulièrement attentifs à cette ‘‘voix’’, à ces propositions qui émanent de la société civile et des citoyens. »

Fiers d’être métropolitains

Après l’avis sur la souveraineté alimentaire, délibéré lors de la précédente plénière, deux nouveaux avis ont été soumis au vote des membres : celui sur le sentiment d’appartenance à la métropole et celui sur la densification et la qualité de vie.

« Une fois de plus, nous avons choisi des sujets essentiels et difficiles, qui montrent que nous ne redoutons pas les défis ! Et une fois de plus, nous arrivons avec des résultats co-construits, après des échanges nourris, qui fourmillent d’idées et de pistes d’action qui pourront être reprises par les élus », a déclaré Daniel Sperling, le président du CoDev.

Ambition transitions

Cette séance a également marqué le démarrage d’un nouveau cycle d’activité pour le CoDev, centré sur les grandes transitions (écologique, énergétique, climatique, numérique…) auxquelles fait face la Métropole.

Et pour nourrir sa réflexion sur ses enjeux essentiels, le CoDev s’ouvre aux experts. Une intervention de Joël Guiot, directeur de recherche au CNRS, et membre du « GIEC local » (le Groupe régional d’experts sur le climat en région Provence-Alpes-Côte d’Azur) a apporté des éléments de contexte sur les impacts prévisibles du changement climatique pour le territoire de la métropole.

« Pour espérer limiter le réchauffement climatique à 2 °C, il faut agir très rapidement, a ainsi alerté le chercheur. Sinon, les problèmes de sécheresse, de canicule, d’inondation… vont se multiplier et se cumuler. La Métropole n’a pas la solution à elle toute seule, mais elle peut montrer l’exemple. Notamment, en accélérant le développement des transports en commun et des modes doux… »

Face aux défis

Cette présentation sans concession a éclairé les trois groupes de travail mis en place pour être force de proposition sur ces enjeux essentiels. Le CoDev répond ainsi à la saisine de la présidente de la Métropole sur les ambitions relatives aux grandes transitions à mettre en place afin de faire face aux bouleversements qui nous attendent. 

Un travail collectif

Les contributions seront co-construites, notamment en lien avec les équipes du plan climat-air-énergie de la Métropole, afin d’accompagner les changements dans les modes de développement, de vie et de consommation des habitants du territoire.

Ateliers prospectifs, appels à solutions citoyennes, rencontres avec les élus et les services métropolitains, sondages auprès du grand public… les modalités de contribution et de participation seront particulièrement diversifiés.

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