À partir de 2023, le métro de Marseille va progressivement devenir automatique, plus performant et plus fiable. Les nouvelles rames seront également accessibles à tous. Mais comment être sûr que les personnes à mobilité réduite pourront facilement accéder aux véhicules et voyager en toute sérénité ? En s’appuyant notamment sur les nouvelles technologies !
Des voyages virtuels pour supprimer les obstacles
Les 16 et 17 février, au 4e étage de la tour La Marseillaise, le siège administratif de la Métropole Aix-Marseille-Provence, des personnes à mobilité réduite se sont « immergées » à l’intérieur du futur métro de Marseille. Équipés d’un casque de réalité virtuelle, les participants se sont « téléportés » sur le quai de l’une des futures stations ; ils ont pénétré et évolué à l’intérieur d’une rame. Ces immersions en 3D étaient proposées de manière individuelle. Chaque participant a disposé d’un créneau horaire, sur réservation. Chacun a ainsi pu échanger avec la Métropole et Altsom, le constructeur, sur le design intérieur du métro ainsi que sur les solutions à élaborer pour mieux prendre en compte les handicaps.
Un travail de longue haleine
Un à un, les obstacles ont été identifiés. Les seuils des portes seront ainsi ajustés, les rampes d’accès seront mieux adaptées aux fauteuils roulants, le contraste des couleurs sera amélioré… Car cette concertation implique aussi les personnes souffrant de problèmes de malvoyance, de surdité, ou de difficultés cognitives. Elle s’inscrit dans une démarche globale et sur le long terme avec les associations de personnes à mobilité réduite. L’été dernier, des séances de travail – avec des maquettes des rames et des quais reproduits à l’échelle 1 – avaient déjà été organisées. Ce nouveau rendez-vous permet d’aller encore plus loin. Un test précieux ayant permis des améliorations notables pour rendre le nouveau métro compatible avec tous les handicaps.
