Vendredi 12 mai, Martine Vassal a rencontré des délégations internationales de voile sur la base nautique du Frioul, l’un des deux sites spécialement aménagés par la Métropole pour la préparation des Jeux Olympiques. La présidente de la Métropole et du Département a ainsi pu constater la satisfaction des sportifs de haut niveau, notamment les membres du Pôle France de Voile qui préparent déjà la compétition. Ils ont particulièrement insisté sur la splendeur du cadre naturel, la qualité de l’accueil par les équipes de la direction des Ports de la Métropole et l’adéquation des installations avec leurs besoins de performance.
Pour lancer la saison d’entraînement olympique 2023, Didier Réault, vice-président de la Métropole, délégué à la Mer, au Littoral, au Cycle de l’eau, à la GEMAPI et aux Ports, accompagnait la présidente. La conseillère départementale, Marine Pusturino, en tant que déléguée aux Grands évènements, au Sport de haut niveau, à l’e-sport et aux Jeux Olympiques et Paralympiques, participait également à l’événement.
Anticiper pour mieux agir
« Depuis déjà plus d’un an, nous nous sommes organisés pour accueillir toutes les équipes internationales de voile qui souhaitent venir s’entrainer sur la rade de Marseille, a ainsi déclaré Martine Vassal. La participation active des deux institutions à la préparation des JO 2024 contribue à l’attractivité de notre territoire et de notre littoral, puisque le monde va nous regarder… Mais c’est également un accélérateur de projets pour l’amélioration du territoire, et en particulier des espaces portuaires. »
Si l’échéance des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 semble encore lointaine pour les citoyens, le compte à rebours est bel et bien lancé pour les compétiteurs.
Des internationaux du monde entier
Deux centres de préparation aux Jeux (CPJ) sont d’ores et déjà opérationnels à Marseille. Et Didier Réault, vice-président de la Métropole, de détailler : « Le premier a été ouvert, dès 2021, à La Pointe Rouge. Il est géré par les clubs de voile partenaires des deux institutions. » Mais, en phase de préparation, beaucoup de sportifs doivent s’entraîner, car les nations ne savent pas encore dans quelles catégories elles seront sélectionnées, ni quels représentants elles choisiront dans leurs équipes. Et le vice-président de préciser : « Pour pouvoir répondre aux demandes de toutes les délégations, la Métropole a ouvert, au Frioul, en gestion directe, un autre centre de préparation aux Jeux. »
La présence récurrente de sportifs argentins, italiens, portugais, chinois, turcs, espagnols, israéliens… témoigne de l’engouement pour ce site d’accueil. Cette effervescence internationale ira crescendo. Le Pôle France va régulièrement venir s’entraîner sur le CPJ du Frioul, et la quasi-totalité des sélections a déjà réservé des espaces pour d’autres périodes.
Après les Jeux, ces espaces seront rendus aux habitants du territoire
Répondre aux besoins de ces sportifs de haut niveau a nécessité des investissements qui perdureront bien au-delà de l’événement. La Métropole a ainsi piloté une réhabilitation de la base nautique du Frioul qui permet d’accueillir les équipes dans un cadre calme et sans conflits d’usage. Soit 4 000 m2 d’aménagements, avec rampes pour la mise à l’eau, installations modulaires et zones de repos, qui après les Jeux, seront rendu aux Métropolitains et aux plaisanciers.
Sur le même principe, à La Pointe Rouge, au Vieux-Port, sur le port de La Ciotat, les conditions de mise à l’eau ont été reconfigurées et améliorées.
Tous les services de la Métropole préparent l’événement sportif planétaire
Aménagement, mobilité, environnement, sécurité… la réussite d’une manifestation d’une telle ampleur mobilise de nombreux champs d’intervention de l’institution.
La Métropole participe activement à l’aménagement de la marina olympique : réalisations de travaux de voirie, d’assainissement, de gestion de l’eau… Toujours en termes d’aménagement, après la rénovation complète de la Corniche Kennedy, la promenade Georges Pompidou, qui marque l’accès à la base nautique du Roucas Banc et l’entrée du parc balnéaire du Prado, a fait également l’objet d’une requalification. Ces deux opérations, pilotées par la Métropole, permettront aux habitants de mieux se réapproprier le littoral marseillais.
L’institution travaille à l’amélioration continue de ses dispositifs de gestion des eaux et de piégeage des macros déchets pour garantir la meilleure qualité possible des eaux de baignade.
Elle collabore également avec les forces de l’ordre pour coordonner les dispositifs de sécurité à la fois dans l’espace public et aux abords des sites olympiques.
Elle encadre, avec tous les acteurs concernés, un « plan de mobilité des publics » adapté à l’événement. L’usage du vélo sera notamment fortement développé : renforcement des pistes cyclables avec continuité entre le Vieux-Port et toutes les infrastructures olympiques, doublement de la flotte des vélos électriques en libre service…
Un rayonnement qui profitera aux Métropolitains
Aix-Marseille-Provence s’engage aussi, avec Paris 2024 et ses partenaires, à renforcer les actions de traitement et de gestion des déchets pour offrir un cadre urbain serein et agréable.
L’événement représente, en outre, un levier d’attractivité et de rayonnement économique très important qui doit profiter à l’ensemble de l’écosystème du territoire. En lien avec la CCIAMP (Chambre de commerce et d’industrie Aix-Marseille-Provence), la Métropole favorise l’intégration des acteurs locaux dans la fabrique des JO.
Enfin, sur les deux grands centres de préparation aux JO, en tant que gestionnaire des ports, l’institution est très attentive à concilier l’accueil des équipes internationales avec l’usage des installations par les plaisanciers.
La digue du Frioul réaménagée à horizon 2025
Théâtre d’une faune et d’une flore remarquables, les îles du Frioul offrent un panorama rare des richesses naturelles de notre territoire. Face à l’état de dégradation de la digue côté est, la Métropole Aix-Marseille-Provence réalisera, à horizon 2025, la réhabilitation de l’ouvrage. Les travaux prendront en compte les enjeux environnementaux, en particulier la préservation de la biodiversité du site. Au total, 32 millions d’euros vont être investis pour pallie