Grâce au plan transport départemental et au plan mobilité métropolitain initiés par Martine Vassal, et, depuis un peu plus d’un an, avec la mobilisation des moyens de l’Etat, la Métropole a pu accélérer son action pour améliorer les déplacements sur le territoire et pour désenclaver les quartiers nord de Marseille. Aujourd’hui, les 15 projets identifiés dans le cadre du volet transport du plan Marseille en grand sont tous engagés et se concrétisent. Mais certains d’entre eux franchissent en ce début d’année des étapes clés. C’est le cas du bus+ B4, dont les travaux ont débuté le 29 janvier dernier.
Offrir un nouveau mode de transport à plus de 45 000 habitants
Ils se déroulent actuellement sur le boulevard du Capitaine Gèze, entre le pont autoroutier de l’autoroute A7 et la rue Bossy. Ces travaux, qui se termineront en mars 2025, consistent à réaliser l’infrastructure en site propre pour le passage du bus, à aménager la voirie et les réseaux divers, à créer des pistes cyclables et des cheminements piétons. Mais aussi à rénover l’éclairage, la signalisation lumineuse et les espaces paysagers.
À l’horizon 2025, le B4 reliera le nord à l’est de la ville, du pôle d’échanges multimodal Capitaine Gèze à La Fourragère, offrant ainsi un nouveau mode de transport à plus de 45 000 habitants. Cette ligne a ainsi vocation à devenir l’une des plus empruntées du réseau de transport en commun marseillais. Sur 8 kilomètres, elle traversera les 12e, 13e, 14e et 15e arrondissements, soit les quartiers Gèze, Campagne Larousse, Font-Vert, Picon-Busserine, Saint-Jérôme, Malpassé, Frais Vallon et La Fourragère.
Réduire la circulation automobile
La ligne B4 sera connectée à trois autres BHNS (B2, B3A et B3B), au métro, au train mais aussi au tramway, avec l’extension en cours de la ligne T3 au nord de Marseille jusqu’à Capitaine Gèze. Elle desservira également le futur pôle d’échanges multimodal de Frais Vallon, autre projet du plan Marseille en Grand. Les usagers pourront, selon leur besoin, soit éviter le centre-ville soit, au contraire, le rejoindre plus rapidement sans utiliser leur voiture. Grâce à la création de cette nouvelle ligne, la Métropole prévoit une réduction quotidienne de la circulation automobile dans le secteur de l’ordre de 2 500 véhicules.
Autre projet qui avance en ce début d’année : l’extension du Zénibus. Et pour cause : l’enquête publique démarre le 12 février prochain pour se terminer le 13 mars. Durant cet intervalle, les habitants des communes concernés par le projet, c’est-à-dire Les Pennes-Mirabeau, Vitrolles, Saint-Victoret et Marignane, sont invités à donner leur avis sur celui-ci. Le dossier de l’enquête publique est consultable dans les lieux officiels, à la Préfecture des Bouches-du-Rhône notamment ou sur le site internet : www.registre-numerique.fr/enquete-extension-zenibus.
Bâtir un véritable réseau express qui rapproche lieux de vie et bassins d’emploi
Actuellement, le bus à haut niveau de service (BHNS) relie Les Pennes-Mirabeau, Vitrolles, Saint-Victoret et Marignane. Demain, son offre s’étendra, à l’est, jusqu’au futur pôle échanges multimodal de Plan de Campagne, et au sud, jusqu’au Technoparc des Florides, à Marignane, soit 7 km supplémentaires. Cette extension permettra de desservir des pôles économiques majeurs du territoire ainsi que la plus grande zone commerciale d’Europe. Cette nouvelle ligne sera par ailleurs doublée sur la commune de Vitrolles de façon à sensiblement renforcer l’offre de transport en commun sur ce secteur particulièrement fréquenté.
Privilégiant l’intermodalité et les interconnexions avec le réseau de la Métropole Mobilité, les diverses gares routières et ferroviaires, les parkings-relais et les itinéraires cyclables, ce projet s’inscrit pleinement dans l’ambition de la Métropole de bâtir un véritable réseau express qui rapproche lieux de vie et bassins d’emploi, et qui soit une alternative crédible à la voiture individuelle.
« Jamais depuis 50 ans un tel investissement n’avait été consenti »
« A terme, notre objectif est de faire en sorte que 50 % des Métropolitains se situent à moins de 500 m d’un transport à haut niveau de service et que 95 % des habitants du territoire se trouvent à 15 minutes maximum d’un point d’accès à un transport en commun, rappelle la présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence, Martine Vassal. Pour ce faire, nous mettons les moyens : nos dépenses d’équipement en la matière sont passées d’une moyenne de 100 à 300 millions d’euros par an. Jamais depuis 50 ans un tel investissement n’avait été consenti pour développer les mobilités sur notre territoire et nous allons encore accélérer ! »