La zone à faibles émissions mobilité de Marseille permettra d’améliorer la qualité de l’air pour 82 % des Métropolitains les plus exposés au dioxyde d’azote. Ce dispositif s’appuie sur le système national des vignettes Crit’Air, qui permet de distinguer les véhicules en fonction de leur niveau d’émissions de polluants.
Cette année, seuls les véhicules Crit’Air 5 ou non classés sont interdits de circuler et de stationner dans la zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m) de Marseille. Les véhicules motorisés affichant les vignettes suivantes sont autorisés :
Pour les retardataires, commandez dès à présent votre vignette Crit’Air
sur https://www.certificat-air.gouv.fr/
Au 1er septembre 2022, seulement 2 % des véhicules personnels, 4,4 % des poids lourds et 1 % des véhicules utilitaires sont concernés.
Pour les retardataires, commandez dès à présent votre vignette Crit’Air sur certificat-air.gouv
Le périmètre de la ZFE-m
Quelle signalisation ?
La zone est délimitée par des panneaux spécifiques.
La ZFE-m de Marseille concernera toutes les catégories de véhicules motorisés (poids lourds, utilitaires, voitures, deux roues, tricycles et quadricycles) et sera permanente (7 jours sur 7 et 24 heures sur 24). En cas de circulation ou de stationnement dans le périmètre ZFE-m avec une vignette non autorisée ou sans vignette affichée, les propriétaires des véhi¬cules s’exposent à une amende allant de 68 à 135 euros.
Une mise en place progressive, sur trois ans
En septembre 2023, cette restriction s’étendra aux véhicules avec vignettes Crit’Air 4 et antérieures. Puis, en septembre 2024, aux véhicules avec vignettes Crit’Air 3 et antérieures.
Des dérogations et aides financières à la conversion existent pour faciliter l’adaptation des usagers et favoriser le renouvellement du parc de véhicules.
De multiples solutions pour moins utiliser sa voiture
Sur l’ensemble du territoire, la Métropole renforce les infrastructures, le réseau et les services de transports collectifs. Elle construit des pôles d’échanges multimodaux et des parkings relais. Et, en aménageant des pistes cyclables et en favorisant l’usage du vélo, elle développe sensiblement les mobilités douces. Autant d’actions qui facilitent les alternatives à la voiture !