« Alors même que l’eau se raréfie, notre responsabilité est plus que jamais de veiller sur cette ressource, de garantir la santé publique et de préserver les milieux naturels », a déclaré Martine Vassal, mercredi 24 mai, lors de l’inauguration de la station d’épuration de Fos-sur-Mer. Pour garantir les objectifs du service public de l’assainissement collectif, la Métropole dispose de 70 stations d’épuration sur son territoire. « Ce nouvel ouvrage, qui peut traiter les eaux usées de 28 000 équivalent-habitant, soit 8 130 m3 d’eau par jour, vient consolider notre dispositif, », a poursuivi la présidente de la Métropole.
Un équipement à la hauteur des ambitions écologiques de l’institution
« Afin de protéger au maximum l’environnement, nous avons opté pour un procédé de traitement à la pointe de la technologie, a insisté Martine Vassal. Nous avons également veillé à préserver les riverains des nuisances olfactives et sonores. Et, pour l’ensemble de la collectivité, la station est très économe en termes d’impact énergétique. » De plus, un soin particulier a été porté au traitement architectural et paysager du projet. « Ces ouvrages sont indispensables à la vie urbaine. Ils doivent donc s’intégrer au mieux dans leur environnement. »
L’éco-performance
Chaque jour, l’équivalent de l’eau contenue dans trois piscines olympiques sera traité sur le site. Et ce, tout en protégeant les milieux naturels. En effet, grâce à un procédé biologique de filtration membranaire, l’eau traitée par la station d’épuration répond parfaitement aux exigences de rejet en milieu récepteur sensible.
Zéro nuisance pour les habitants
L’usine est équipée du procédé de désodorisation « verte », sans intrants chimiques et à faible bilan carbone, les riverains seront ainsi préservés des nuisances olfactives.
La sobriété énergétique
Des panneaux photovoltaïques permettent à l’équipement de créer, en partie, sa propre ressource énergétique. Des économies d’énergie sont par ailleurs réalisées par une régulation de l’aération, une récupération de l’énergie thermique pour le chauffage des bâtiments, et une climatisation des locaux par pompe à chaleur.
Intégré dans le paysage
L’esprit architectural de l’ouvrage rappelle, tout en restant sobre, l’origine de la région, les marais et les roselières. Il a été réalisé par hydrogommage, un procédé d’habillage architectural des façades novateur.