Créé en 1870, le Concours général agricole, particulièrement exigeant, distingue les produits issus des filières d’excellence des régions françaises. Chaque année, à l’occasion du Salon international de l’agriculture de Paris, il récompense les produits, les vins, les animaux et les jeunes professionnels en attribuant plusieurs types de médailles : or, argent et bronze.
Cette année, 1680 produits ont été primés au niveau national, et 166 médailles ont été décernées à des producteurs des Bouches-du-Rhône, dont plus de la moitié, 84, en or ! Avec 119 nectars récompensés, les vins de Provence ont remporté un succès notable. Des huiles d’olive, jus de fruits, bières, huîtres et confitures du terroir ont également été récompensés.
« Cultivons le bien manger en Provence »
La Métropole et le Département étaient d’ailleurs présents en force au Salon de l’agriculture de Paris. Un stand commun a permis de valoriser la diversité et la qualité des produits du terroir provençal. Cet événement international a également offert un tremplin pour les actions portées conjointement par les deux institutions en faveur du bien manger local et de la souveraineté alimentaire.
Aux côtés des agriculteurs
Un plan pour la souveraineté alimentaire déploie en effet des mesures très concrètes pour reconquérir des terres agricoles, aider les jeunes agriculteurs à s’installer, financer la conversion des exploitations en bio ou développer des points de vente directe. Certains des primés du Concours général agricole sont d’ailleurs ponctuellement présents aux Halles de producteurs de Marseille-La Barasse et de Plan de Campagne, des marchés de demi-gros qui proposent, à des prix très attractifs, une large gamme de produits de qualité, issus du terroir.
Un système alimentaire vertueux
Tous ces engagements viennent renforcer le Projet alimentaire territorial, porté par la Métropole et le PETR du Pays d’Arles, qui touche plus de 2 millions d’habitants.
Les objectifs de ces actions volontaristes sont clairement identifiés et ainsi résumés par Martine Vassal : « Proposer un modèle alimentaire vertueux, durable et accessible à tous, avec un prix attractif pour le consommateur et une rémunération juste pour l’agriculteur. »