Le 26 novembre, Martine Vassal, présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence, et Éric Lombard, directeur général de la Caisse des Dépôts, ont signé, en présence de Richard Curnier, directeur régional de la Banque des Territoires, une convention de partenariat portant sur « le soutien à la relance et l’accompagnement au développement économique et social du territoire métropolitain sur la période 2020 – 2026 ».
Relance et Renouveau
La signature de cette convention s’inscrit dans une action globale. En effet, depuis le mois de juillet 2020, sous l’impulsion de sa Présidente, la Métropole a engagé un programme baptisé « Aix-Marseille-Provence Relance et Renouveau ». L’enjeu est, bien évidemment, de contrer les effets de la crise sanitaire. La mise en œuvre de cette action répond à trois priorités : redynamiser l’économie, favoriser l’inclusion sociale et accroître la transition écologique. Martine Vassal avait alors fixé le cap : « Ce programme veut fédérer l’ensemble des acteurs et encourager la participation de tous à travers une politique partenariale forte ».
Ce programme répond à trois impératifs :
- le soutien à l’emploi, en particulier au travers du soutien à des filières stratégiques et une activité́ commerciale du quotidien produisant des biens et services utiles aux habitants ;
- l’inclusion sociale, avec un objectif de cohésion et de santé dans toutes les politiques menées ;
- la transition écologique, pour une Métropole nature qui valorise ses richesses naturelles, adapte son urbanisme à ces enjeux et encourage les circuits courts et l’économie circulaire.
Il s’articule autour de huit chantiers prioritaires du plan de relance de la Métropole qui rejoint pleinement les priorités de la Banque des Territoires à savoir :
- Soutenir les secteurs économiques durement touchés tels que le commerce, le BTP, le tourisme, la culture et le sport ;
- Investir les filières santé et les activités « bas carbone » non délocalisables ;
- Engager un « pacte de relocalisation » des activités productives ;
- Résorber les fractures (sociales, territoriales, numériques) et agir par l’éducation et l’insertion ;
- Investir 350 M€ chaque année dans les transports alternatifs à la voiture individuelle ;
- Engager des projets urbains transformateurs, avec notamment un ambitieux plan de rénovation énergétique du bâti public et privé ;
- Protéger strictement et valoriser les espaces agricoles et naturels, même en ville ;
- Développer l’autonomie alimentaire et encourager les circuits courts.