Smart Métropole : les nouvelles technologies au service de la qualité de vie

Imprimer
Le 1er décembre dernier, la Métropole et la commune d’Istres ont signé une convention de collaboration dans le cadre du déploiement de la Smart Métropole. Cette démarche de « territoire intelligent » et durable va démultiplier l’efficacité des services proposés aux usagers. Elle est mise en place au plus près des besoins des habitants sur des principes de collaboration et de réciprocité avec les communes.

« La signature de la première convention de collaboration avec la commune d’Istres marque une étape significative dans le déploiement de la Smart Métropole, a souligné, le 1er décembre 2023, Arnaud Mercier, conseiller délégué à la Métropole numérique, à la Politique publique de la donnée, à l’Innovation et au Parcours usager. Ce projet de ‘‘territoire intelligent’’ s’inscrit parfaitement dans la dynamique d’une année placée sous le signe de l’innovation. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, après avoir décerné en décembre 2022 à la Métropole le prix de Capitale européenne de l’innovation, la Commission européenne a choisi, à nouveau, notre territoire, le 27 novembre dernier, pour remettre les prix iCapital 2023. »

Un principe de collaboration et de réciprocité

Cette convention entre la Métropole et la Ville d’Istres, représentée par son maire, François Bernardini, acte l’ancrage opérationnel d’une démarche de monitoring urbain environnemental. Elle consiste à collecter et à traiter des informations ainsi que des données, pour renforcer la performance du service public en matière de réduction des pollutions, d’économies d’énergie et des ressources, mais aussi d’amélioration de la qualité de vie des habitants.

Mobilité, réseaux d’énergie, déchets, qualité de l’air… Cette démarche de Métropole intelligente s’appuie ainsi sur les compétences de la collectivité, et ce en étroite synergie avec les actions portées par les communes. « Très concrètement, la mise en place des capteurs et des équipements connectés s’effectue en concertation et complémentarité avec la Ville d’Istres, détaille Arnaud Mercier. De même, les données recueillies sont partagées. Cette réciprocité élargit le champ des territoires intelligents et, de fait, permet d’optimiser conjointement nos actions. »

Des données précieuses pour l’intérêt collectif

La Métropole et les communes partenaires expérimentent ainsi des cas d’usages, qui sont autant de nouveaux services numériques basés sur des mesures terrain produites par des objets connectés. Sur la ville d’Istres, par exemple, des capteurs apportent des données de « mobilité active » sur différents trafics : piétons, cycles et véhicules à moteur. Sur le même principe, des capteurs de température et d’humidité facilitent la lutte contre les îlots de chaleur, et des sonomètres délivrent des informations précieuses sur les nuisances liées au bruit.

Des capteurs sont également déjà installés dans quatorze communes du territoire. À Aix-en-Provence, Martigues, Lambesc et Venelles, la Métropole expérimente ainsi un dispositif de mesure du taux de remplissage des points d’apport volontaire. L’enjeu ici est bien évidement d’optimiser la collecte du tri. Autre cas d’usage : dans le cadre de la GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations), les services métropolitains vont pouvoir surveiller les cours d’eau de nombreuses communes et ainsi anticiper les risques d’inondation en cas de fortes pluies.

Une démarche évolutive

À terme, 300 capteurs vont être déployés dans 30 communes du territoire. Les retours d’expérience détermineront l’évolution de la Smart Métropole. Toutes les données collectées seront disponibles pour tous sur MDATA, la plateforme métropolitaine des données et, a fortiori, pour les services municipaux de la trentaine de communes sur lesquelles l’expérimentation de la Smart Métropole est testée.

Cette agrégation de données pourra aussi enrichir les services d’information interactifs proposés par l’institution aux habitants, notamment via l’application Ma Métropole dans Ma Poche. Ce projet est également soutenu financièrement par la Région Sud.

Une telle dynamique territoriale favorise l’action concertée des acteurs métropolitains, des pouvoirs publics mais aussi des acteurs privés. Les données numériques sont ainsi mises au service de l’intérêt général, d’autant que le territoire intelligent de demain relève de l’intelligence collective !

Partager cet article :

PLUS d'actualités

Newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir nos dernières actualités

Accessibilité

Contraste

Taille du texte

Partager cet article :

Partager le lien vers l'article