La Métropole accélère et place la protection de l’environnement au cœur de ses projets

Imprimer
Dans le cadre du bilan mi-mandat de l’institution, Martine Vassal et les élus métropolitains référents ont présenté, mardi 30 mai à Aubagne, l’avancée des principaux projets réalisés et en cours liés à l’environnement, la protection des ressources, l’amélioration de la qualité de vie pour les générations actuelles et futures.

Depuis trois ans, la Métropole a décidé d’intensifier ses actions pour s’adapter au changement climatique. « Trois ans que la Métropole renforce l’autonomie territoriale vers plus de souveraineté alimentaire et une plus grande autonomie énergétique. Trois ans que la Métropole s’adapte pour relever les défis environnementaux et climatiques qui s’imposent à elle. Les chantiers se multiplient, nos réalisations voient le jour, et notre Métropole accélère ! », a souligné Martine Vassal, présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence, à l’occasion du bilan mi-mandat de l’institution présenté mardi 30 mai, à Aubagne.

Une Métropole aux grandes ambitions environnementales

« Notre premier objectif est de renforcer l’autonomie territoriale pour plus de souveraineté alimentaire avec le Projet alimentaire territorial, le plus grand de France, qui garantit l’accès à une alimentation de qualité pour tous les Provençaux. Le deuxième objectif consiste à développer des solutions fondées sur la nature et encourager les aménagements durables pour préserver nos paysages. Le troisième est de lutter contre la sécheresse : mesures d’économie d’eau, stockage… Pour assurer la distribution d’eau potable, la Métropole investit 60 millions d’euros par an, sans parler de toutes les technologies innovantes déployées. Quatrième objectif : réduction des déchets, vers une Métropole zéro déchet à horizon 2025 ! », liste Martine Vassal, à la suite d’une visite de plusieurs sites illustrant différents aménagements métropolitains, notamment en lien avec les berges de l’Huveaune.

« Les objectifs de ce projet sont de donner plus de place à la rivière pour les crues, adoucir les berges, recréer un espace naturel d’ampleur, et permettre l’aménagement d’un cheminement doux. Cette restauration écologique est un projet construit avec une véritable volonté environnementale, comme en attestent les 17 000 arbres qui vont être plantés, ce qui va permettre la création d’un véritable poumon vert dans la ville », se félicite Gérard Gazay, vice-président de la Métropole et maire d’Aubagne-en-Provence, en introduction des différentes interventions à l’occasion de ce bilan mi-mandat, abordant de nombreuses actions de l’institution sur le plan environnemental.

Une Métropole qui priorise une alimentation locale, de qualité et accessible à tous

L’une des ambitions de la Métropole est de tendre vers plus de souveraineté alimentaire, en garantissant l’accès à une alimentation de qualité pour tous, en soutenant la production agricole et les filières du territoire. « Nous nous sommes engagés en faveur de la souveraineté alimentaire et des circuits courts avec plusieurs initiatives lancées, notamment le projet alimentaire territorial. Celui-ci développe de nouveaux modèles d’accès aux produits, à l’image des Halles de Producteurs de La Barasse et de Plan de Campagne. À travers de plus en plus de dispositifs, la Métropole agit de la fourche à la fourchette, en portant des actions en faveur de la production agricole et de la distribution », met en avant Christian Burle, vice-président délégué à l’Agriculture, la Viticulture et ruralité, à l’Alimentation et Circuits courts.

Une Métropole qui s’investit pour le climat et la transition énergétique

Vulnérable au changement climatique, la Métropole s’inscrit dans le prolongement direct des objectifs fixés au niveau national et planétaire, notamment ceux de la COP21 de Paris. « Des mesures concrètes et ambitieuses ont été prises à travers l’Agenda environnemental lancé par la Métropole et le Département, représentant un investissement de plus d’un milliard d’euros sur cinq ans. De plus, notre Plan climat-air-énergie métropolitain (PCAEM), adopté à l’unanimité dès 2021, fixe la stratégie et les objectifs pour atteindre la neutralité carbone en 2050 : c’est notre feuille de route ! Il doit irriguer l’ensemble des autres programmes stratégiques métropolitains et toucher chaque habitant et entreprise de notre territoire », précise Amapola Ventron, vice-présidente métropolitaine déléguée à la Protection de l’environnement, à la Lutte contre les pollutions, à la Transition écologique.

« La réduction des consommations, la production d’une énergie locale et de sources renouvelables ainsi que la bonne gestion des réseaux qui achemine les énergies sont les trois piliers de la transition énergétique », avance le vice-président métropolitain Laurent Simon, qui confie préparer « une action plus intense envers les copropriétés. En appui aux communes, je souhaite mettre en place d’un accompagnement pour les aider à mobiliser les financements de leurs travaux de rénovation énergétique. »

391

bâtiments publics

ont été accompagnés dans leur rénovation énergétique par le dispositif Allo rénov’énergie.

15000

demandes de particuliers

traitées par le service téléphonique Allo rénov’énergie

Une Métropole qui protège ses ressources et ses espaces naturels

Consciente de son potentiel écologique et énergétique, la Métropole relève, au quotidien, le défi de faire vivre près de 2 millions d’habitants tout en préservant et valorisant ses espaces naturels exceptionnels. Avec 50 % d’espaces naturels (255 km de littoral, 19 massifs…), Aix-Marseille-Provence est la métropole la plus “verte” de France. Le Livre bleu, comprenant plus de 100 actions, définit la stratégie littorale et maritime de la Métropole. Un vaste plan pour réhabiliter l’étang de Berre a également été établi.

Sur « terre », la Métropole est fortement engagée pour la protection de la forêt contre les incendies, s’implique dans l’information des habitants vis-à-vis du débroussaillement et accompagne les propriétaires forestiers privés à exploiter leur forêt. « Avec 75% du territoire agricole ou naturel, des reliefs emblématiques, des massifs très boisés et la mer, la Métropole Aix-Marseille-Provence est un cas unique en France qu’il convient de préserver. Nous sommes notamment très engagés pour la protection de la forêt contre les incendies : la Métropole coordonne ainsi les interventions et travaux, de façon partenariale, avec tous les acteurs de la forêt dans les 18 massifs forestiers qui la composent », indique Philippe Adhuin, conseiller métropolitain délégué à la Forêt et aux Paysages, Biodiversité, aux Espaces naturels.

Une Métropole qui garantit une eau potable à tous et qui préserve la ressource

Cette mission consiste à protéger la ressource et à délivrer, au robinet des habitants, une eau de qualité propre à la consommation. L’eau distribuée aux habitants est considérée comme l’une des meilleures de France. Une politique ambitieuse de préservation de cette ressource et d’optimisation de son usage, avec une stratégie de sécurisation, de modernisation, d’amélioration et d’extension des systèmes d’alimentation en eau brute et en eau potable, a été engagée par la Métropole. « Grâce à tous les efforts effectués, nous n’avons pas eu à déplorer, sur le territoire, ni coupure d’eau, ni approvisionnement par citernes ou bouteilles d’eau », se félicite Roland Giberti, vice-président de droit de la Métropole délégué à l’eau, à l’Assainissement, au pluvial.

En effet, avec le renouvellement effectué, le rendement moyen du réseau d’eau est stabilisé et reste supérieur à la moyenne nationale : 83,5 % contre 80,1 %. Par ailleurs, les cours d’eau les plus impactés par des épisodes de sécheresse répétés (l’Arc, l’Huveaune, les Aygalades et la Touloubre) ont conduit la Métropole à innover et œuvrer dans le sens d’une économie de la ressource.

Une Métropole qui traite les eaux usées et optimise la gestion des eaux de pluie

Avec actuellement 70 stations d’épuration sur son territoire et un réseau de plus de 5300 km, la Métropole assure la collecte et le traitement des eaux usées de l’ensemble de la population. Une nouvelle station d’épuration à la pointe de la technologie vient d’être inaugurée à Fos-sur-Mer, des projets sont en cours de finalisation sur l’ensemble du territoire. 205 millions d’euros seront investis sur trois ans par la Métropole pour améliorer ses différents systèmes d’assainissement, le fonctionnement de ses cours d’eau et zones humides, diminuer les pollutions liées aux activités économiques, penser différemment son aménagement et ramener la nature en ville en déployant des techniques de désimperméabilisation.

Par ailleurs, une stratégie globale de gestion du ruissellement a été définie dans le cadre de la GEMAPI, les enjeux en matière d’inondation étant omniprésents sur l’ensemble de la métropole. « Les ambitions métropolitaines sont de reconquérir les rives des cours d’eau et de redonner leur place aux milieux aquatiques et aux zones humides, de désimperméabiliser et désartificialiser nos territoires en privilégiant l’infiltration naturelle des eaux de pluie, et de mettre en œuvre, sur les territoires les plus vulnérables, des programmes d’action et de prévention des inondations (PAPI) et des systèmes d’endiguement », détaille Didier Réault, vice-président de la Métropole délégué à la Mer, au Littoral, au Cycle de l’eau, à la GEMAPI, aux Ports. « Avant 2026, la Métropole va également élaborer un Plan intercommunal de sauvegarde, ce qui devrait favoriser les synergies entre les différents acteurs en charge de la prévention et de la gestion des risques majeurs », annonce le conseiller métropolitain Olivier Frégeac.

97

usines de potabilisation sont installées
sur le territoire métropolitain.

Une Métropole qui poursuit un objectif « zéro déchet »

Chargée de la collecte, du tri et du traitement des déchets, la Métropole s’appuie notamment sur 59 déchèteries sur son territoire, dont certaines ont été rénovées (Château-Gombert et Bonnefoy) ou construites (Salon-de-Provence) récemment. Pour traiter les ordures ménagères, la Métropole collecte 363 kg par habitant et par an. Le Plan de prévention des déchets ménagers et assimilés a pour objectif de réduire de 10 % le ratio annuel par habitant en 2025. Des abri-bacs sont progressivement déployés à Marseille pour réduire les déchets alimentaires, près de 50 000 composteurs sont distribués aux ménages et une dizaine de structures du réemploi-réutilisation-réparation sont soutenues par la Métropole. « Nous avons traité, en 2022, 1 140 442 tonnes de déchets, et notre objectif est d’atteindre une métropole zéro déchet non valorisé, de réduire les déchets à la source et d’améliorer la performance du tri », affirme Roland Mouren, vice-président délégué à la Propreté, à la Prévention et valorisation des déchets.

Partager cet article :

PLUS d'actualités

Newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir nos dernières actualités

Accessibilité

Contraste

Taille du texte

Partager cet article :

Partager le lien vers l'article